Chaque mois, au long de l’année liturgique, nous vous proposons une reproduction d’une œuvre d’art qui invite à la méditation, à la prière et enrichit le sens de la liturgie célébrée durant la période.
Cette image est affichée à l’église de Theux dans la chapelle du Saint-Sacrement.
Abbé Marcel Villers
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« J’ai vu, et je rends ce témoignage : c’est lui le Fils de Dieu » (Jn 1, 34).
C’est à nous que s’adresse ainsi Jean-Baptiste, le premier témoin du Christ, dès le sein de sa mère.
Et pourtant, « je ne le connaissais pas », dit-il (Jn 1, 31 et 33).
Comme Jean-Baptiste, nous aussi pouvons dire : Je ne le connaissais pas.
Qui est ce Jésus ?
Quelle est la mission capitale que Dieu a confiée à cet enfant que Marie tient dans les bras ?
En quoi cela me concerne-t-il ?
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La Sainte Famille,
peinture à l’huile réalisée en 1641-1642
par Nicolas Poussin (1594-1665)
Venant de Rome, il est alors à Paris où il obtient de nombreuses commandes et le brevet de premier peintre ordinaire du roi. Les querelles et jalousies de ses confrères le poussent à rentrer en Italie en novembre 1642. La Sainte Famille nous livre un moment de tendresse et d’intimité.
À l’avant-plan, Marie vêtue des couleurs traditionnelles bleue et rouge (de l’incarnation). La mère a pris son enfant sur les genoux, le berce et joue avec lui ; les deux se sourient. À l’arrière-plan, presque à l’extérieur, Joseph est assis à la fenêtre, pensif, le regard détourné.
Séparé de la mère et de l’enfant par un grand voile jaune, il est à distance de ce duo dont il médite encore et toujours le mystère, celui de l’identité et de l’origine de cet enfant.
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