Les vitraux de l’église de Becco

Les vitraux du chœur

Ces six vitraux représentent les saints patrons de la famille des donateurs, la famille Beer-Vaust, qui les offrit à la paroisse en 1895.

De gauche à droite :

• Sainte Thérèse d’Avila (1515 – 1582)

Elle est fêtée le 15 octobre.

Née dans une famille espagnole de 12 enfants, elle entra à 20 ans au Carmel. En collaboration avec saint Jean de la Croix, du Carmel aussi, elle réforma son ordre trop ouvert aux plaisirs faciles, et fonda de nombreux couvents pauvres où les carmélites purent mener une vie totalement donnée à la prière.

Elle reçut la grâce de la Force au milieu de nombreuses souffrances physiques et morales, de la Paix dans sa délicate mission et d’une Joie qui rayonnait sur tout son entourage.

La densité de sa doctrine, émanant de ses nombreux écrits, lui valut le titre de « Docteur de l’Eglise » en 1970, en même temps que Sainte Catherine de Sienne.

• Sainte Catherine d’Alexandrie (+ aux environs de 307)

Elle est fêtée le 25 novembre.

Selon la légende, Jésus lui serait apparu le jour de son baptême et l’aurait choisie comme épouse (mariage « mystique »). Elle aurait participé à une réunion de philosophes, au cours de laquelle elle aurait ardemment défendu le christianisme.

Jeune fille particulièrement intelligente et cultivée, elle refusa le mariage qui lui était proposé voulant consacrer sa vie à Jésus seul. Elle est représentée tenant la palme du martyre, près d’une roue, instrument de son supplice. Elle fut finalement décapitée, lors de l’une des dernières grandes persécutions de l’Empire romain.

                          

• Sainte Marie, mère de Dieu

Sainte Marie, mère de Jésus, est fêtée par l’Eglise plusieurs fois au cours de l’année, afin de nous montrer sa place irremplaçable dans l’histoire du Salut, et de nous la donner comme guide vers le Ciel. Parmi ses fêtes, citons :

• le 1^er janvier, elle est fêtée comme « Marie, mère de Dieu » ;
• le 11 février, comme « Notre-Dame de Lourdes » (voir le vitrail de la chapelle du baptême) ;
• le 25 mars, l’Eglise rappelle l’Annonciation de l’ange à Marie ;
• le 31 mai, la Visitation de Marie à sa cousine Elisabeth, maman de saint Jean Baptiste ;
• le 15 août, l’Assomption de Marie au Ciel ;
• le 8 septembre, la naissance de Marie ;
• le 8 décembre, son « Immaculée Conception » : libre du péché originel, Marie pourra se donner totalement à Dieu ;
• le 25 décembre enfin, c’est Noël, la naissance de son fils Jésus à Bethléem.

C’est par Marie que Jésus est donné au monde. Comme mère de Jésus, elle est aussi mère de l’Eglise et mère de chacun d’entre nous. Elle est notre « Maman du Ciel » et nous aide sur le chemin de la Foi.

• Saint Joseph

Il est fêté le 19 mars ; il est le patron de la Belgique.

En proportion de son irremplaçable mission, source du Salut du monde par l’accueil du Fils de Dieu, saint Joseph est, sans nul doute, le saint le plus humble.

Renonçant à toute paternité charnelle et à tout projet personnel, il a donné à Jésus, par son ascendance, d’être le fils de David, venu pour sauver le monde.

Comme Marie, il est le protecteur de l’Eglise, comme il fut le protecteur de Jésus.

Tout entier, il s’est donné au service de Dieu ; homme de foi, époux de Marie, serviteur fidèle, gardien de la Sainte Famille.

Il est souvent représenté tenant un lis, symbole de pureté et de chasteté.

• Saint Charles Borromée (1538 – 1584)

Il est fêté le 4 novembre.

Charles fut cardinal et secrétaire de son oncle, le Pape Pie IV, puis archevêque de Milan. Menant auparavant une vie aisée, il vécut dès lors pauvrement au service de l’Eglise.

Son grand souci fut de répandre les prescriptions du Concile de Trente (1545 – 1563). Réformateur du clergé, fondateur de 6 séminaires et d’environ 800 écoles, « berger du peuple ».

Il est l’exemple vivant de l’homme évangélique, de l’évêque fidèle aux enseignements du Christ. Il reçut le génie de l’organisation, qu’il mit au service des affaires de Dieu et de son Eglise.

• Saint François d’Assise (1182 – 1226)

Il est fêté le 4 octobre.

Fils d’un riche drapier, François recherchait le plaisir et la gloire, l’argent, les fêtes.

A 25 ans, il découvre l’appel des Béatitudes : « Heureux les pauvres … ». Il vécut dès lors dans une pauvreté radicale, à l’exemple du Seigneur : nus pieds, revêtu d’un habit grossier, mendiant, prêchant la parole du Seigneur et la charité.

Quelques disciples se joignirent à lui et il fonda l’Ordre des Frères Mineurs, appelés depuis Franciscains, du nom de saint François.

Pauvre, François rayonne la Paix et la Joie, débordant d’amour pour tous, et pour la Création tout entière, qu’il loua magnifiquement dans son « Cantique des Créatures ». Son âme est une âme de louange.

                       

Le vitrail du baptistère

En 1895, grâce à une souscription publique, on agrandit l’église de Becco en lui adjoignant un baptistère. Un vitrail de Notre-Dame de Lourdes, dont les apparitions remontent à 1858, est installé. Il est offert par Marie Anne Piron -comme il est indiqué. Il porte l’inscription Regina sine labe concepita, OPN, ce qui se traduit par Reine conçue sans péché, prie pour nous.

                   

Le vitrail de la chaufferie

Il reste un dernier vitrail à commenter, celui qui se trouve dans une pièce inaccessible au public, et qui représente sainte Marie-Madeleine, portant un vase (d’aromates). Ce vitrail a été offert, ainsi qu’il est indiqué, par la paroisse de Becco.