Horaire et intentions des messes du 9 au 15 juin 2023

Samedi 10 juin :

  • à 16h à Desnié : messe fondée H.G. Job et famille et G. Job-Blaise ; pour Paul Lemaire et les familles Delhaye et Martin, Arlette Delville et les familles Martin, Mersch et Lemarchand ; pour Claude Oury, Annette Gathy et la famille ;
  • à 17h30 à Juslenville : Adal pour les défunts des familles Maréchal et Houyoux.

Dimanche 11 juin à 10h à Theux : messes fondées De Marteau et famille, Derkenne, Houdrez, Servais ; à une intention particulière.

Mercredi 14 juin à 9h à Theux (et non à Becco !) : messe à une intention particulière.

25 juin : fête de saint Jean-Baptiste, patron de notre UP

Au programme de cette fête, à laquelle nous sommes tous chaleureusement conviés :

  • à 8h15 : rendez-vous au château de Franchimont pour l’office des Laudes, que nous chanterons dans l’ancienne chapelle
  • à 10h : messe à l’église de Theux
  • à 11h15 : verre de l’amitié à la Maison des Paroisses
  • à 12h : barbecue à la Maison des Paroisses.

Pour la bonne organisation du repas, nous vous demandons de vous inscrire avant le 18 juin :

  • via le document ci-dessous que vous trouverez aussi à l’église de Theux,
    • à remettre à M. le Curé ou à la Maison des Paroisses,
  • par téléphone auprès de Colette Carol au 087 54 18 21
  • via le formulaire plus bas.

Merci !

Vous pouvez vous inscrire via ce formulaire :

SOURCES : 32. La chaleur de l’Esprit

SOURCES

Dans cette rubrique, il est question de sources, celles qui nous font vivre, celles qui donnent sens à notre action, celles qui contribuent à construire notre identité.  Aujourd’hui comme hier, nous avons besoin de boire à ces sources pour vivre et donner sens à notre engagement.  Chaque jeudi, vous est proposé un texte à lire, méditer, prier.

Abbé Marcel Villers

LA CHALEUR DE L’ESPRIT

 « C’est une parabole : le Père est le soleil, le Fils est sa lumière, le Saint Esprit sa chaleur et les trois ne font qu’un.

Il n’y a qu’un soleil, on ne peut séparer son éclat non plus que sa chaleur : il n’est pas de soleil sans lumière et quand il brille nous sentons sa chaleur.

Le soleil est au ciel et pourtant il nous éclaire et nous réchauffe sur terre et quand sa clarté s’éteint et lorsque vient la nuit, demeure sur la terre un peu de sa chaleur qui rayonne comme le fait le Saint Esprit que notre Seigneur a laissé à ses disciples.

La chaleur du soleil fait mûrir tous les fruits. Ainsi l’Esprit nous sanctifie-t-il tous. La chaleur du soleil chasse le froid de nos membres. Les doigts gourds en deviennent agiles. Ainsi fait l’Esprit en nos âmes que paralysait le mal.

La chaleur du soleil fait germer le blé. Ainsi l’Esprit fait-il apparaître l’Église. Cette chaleur fait sourire les lèvres fermées dans un silence glacé et solitaire. Alors on se met à parler toutes les langues des hommes comme il en fut au jour de la Pentecôte.

Ce que la chaleur fait dans le monde, le Saint Esprit le fait en nous. » (Ephrem, Hymnes sur la foi)

EPHREM, dit LE SYRIEN (vers 300-373), né à Nisibe en Perse (Irak actuel). Il est diacre de l’Église syriaque et Docteur de l’Église. On appelait ce mystique : « la harpe du SaintEsprit. »

Clés pour lire Jean : 30. Dieu Trinité

Clés pour lire l’évangile de Jean

Dans cette série hebdomadaire, nous voulons fournir des clés pour ouvrir et apprécier le texte de l’évangile de Jean. En cette fête de la Trinité, nous lisons : Jn 3, 16-18.

30. Dieu est amour

Dieu a tant aimé le monde (Jn 3,16)

Ce que le chrétien a en propre, il le proclame chaque fois qu’il se signe : « Au nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit ». De même au début de la messe, vient ce souhait, repris de St. Paul : « La grâce de Jésus notre Seigneur, l’amour de Dieu le Père et la communion de l’Esprit Saint soient toujours avec vous. »

Cette dernière formule explicite le signe de croix. Elle commence par Jésus. Normal, car pour les chrétiens, Jésus est premier. C’est par lui et en lui que Dieu vient à nous. En ce sens, Jésus est la « grâce », le cadeau, le don de Dieu, et, de ce fait, nous révèle qui est Dieu : un Père qui, par amour, nous livre son Fils. « Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique. »

Si Dieu vient à nous par et en Jésus, il est aussi vrai que c’est à partir de Jésus, de sa personne, de ses actes, que le chrétien va vers Dieu. Il faut donc sans cesse revenir à Jésus et reprendre ce qu’il a dit, ce qu’il a accompli pour découvrir, caché sous l’obscurité de la chair de cet homme, la présence de Dieu.

Voilà le travail de l’Esprit-Saint : « Il vous guidera vers la vérité toute entière… il reprendra ce qui vient de moi pour vous le faire connaître. »

Et Dieu dans tout ça ?
Toutes les religions cherchent à exprimer leur différence par une nomination de leur Dieu qui soit caractéristique, significative de leur originalité. Il y va de leur identité. Car quand on dit : « Dieu », que dit-on ? Sous ce mot, les religions et les philosophes entendent des choses bien différentes.
Les Juifs, par respect pour la grandeur de Dieu, ne prononcent jamais son nom. Connaître le nom, n’est-ce pas déjà avoir prise sur quelqu’un ? Or l’être humain ne peut prétendre s’emparer de Dieu.
Les Musulmans répètent inlassablement que « Dieu est plus grand », « Allah akbar ». Plus grand que tout ce que l’homme peut en imaginer, en concevoir, en dire. Reste à l’adorer.
Le bouddhiste exclut toute référence à Dieu et est, au sens premier du mot, athée. Pour lui, de Dieu on ne peut rien dire. Les discours sur Dieu ne sont qu’une manière de fuir le vrai problème de l’homme qui est purement pratique : comment se libérer de tout attachement et de tout désir.
En Occident, les philosophes ont construit le concept « Dieu ». Dieu, un Être supérieur, au-dessus et à l’extérieur de nous. Dieu, un Principe abstrait, parfait et autosuffisant. On comprend qu’on ait pu conclure que l’homme a fait Dieu à son image, à son idée. Au bout du processus, inévitablement, il reste à constater que « Dieu est mort ». Il n’est qu’une projection, un double de l’homme.

Abbé Marcel Villers