Une foi sans actes est une foi morte
(épitre de saint Jacques, 2, 17)
Né à Bressoux, le 9 janvier 1942, Yvon Bellefroid passera en région liégeoise les 21 premières années de sa vie.
Première étape theutoise
C’est en 1963 que, séminariste, il arrive à Theux, plus exactement à l’Institut Saint-Roch, officiellement pour se reposer. Surveillant d’abord, professeur de religion ensuite, puis proviseur, il met ses compétences au service de son école.
Le 5 mai 1973, il est ordonné prêtre dans la chapelle de l’école. En 1975, Monsieur l’abbé Bellefroid sera appelé à assumer la charge de directeur, plébiscité par le corps enseignant.
Un des premiers mérites d’Yvon fut, en effet, de doter l’école d’un projet définissant les grands objectifs, les grandes lignes de son action éducative et pédagogique. Ce capitaine a ainsi aidé à définir le cap.
L’abbé Bellefroid a eu ce souci de laisser des « traces » claires et précises, pouvant aider tout un chacun à baliser sa route, d’appliquer lui-même, dans ses relations avec les professeurs et éducateurs, la confiance qu’il leur recommandait d’avoir vis-à-vis des élèves. C’est grâce à cela, sans doute, que tant d’initiatives originales sont nées, dont beaucoup se sont perpétuées.
1975-1997. C’est au cours de ces 23 ans du directorat de l’abbé Bellefroid que l’établissement s’est progressivement structuré pour acquérir la forme institutionnelle et humaine qui est la sienne aujourd’hui.
Mais, entre ces deux dates, que de soucis et de tracas pour le maître d’œuvre, dont l’état de santé, qui avait déjà motivé son arrivée à Theux en 1963, se détériore petit à petit. C’est le 1er septembre 1997 qu’il passe le flambeau à M. Luc Daele.
(Merci à l’équipe de rédaction de la brochure historique éditée à l’occasion du 50ème anniversaire de l’enseignement secondaire à Theux : José GATHON, Roger MARCHOT, Luc DAELE)

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