Bénie entre toutes les femmes – Août 2025

Chaque mois, au long de l’année liturgique, nous vous proposons une reproduction d’une œuvre d’art qui invite à la méditation, à la prière et enrichit le sens de la liturgie célébrée durant la période.

Cette image est affichée à l’église de Theux dans la chapelle du Saint-Sacrement.

Abbé Marcel Villers

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« Un signe grandiose apparut dans le ciel : une Femme. Un autre signe apparut : un énorme dragon rouge » (Ap 12, 1. 3).

L’histoire des hommes, l’histoire du monde est une lutte, un combat entre deux puissances représentées par ces deux figures : la Femme et le Dragon.

En Marie inondée de la gloire de Dieu, nous puisons force et espérance.

Bénie sois-tu, Marie, entre toutes les femmes.

Prie pour nous, pauvres pécheurs. Amen.

L’Assomption de la Vierge Marie est un petit tableau (57 cm sur 40) de Nicolas Poussin qui date des années 1649-1650 et est destiné à l’ambassadeur de France à Rome.

À la différence de son Fils, qui monte au Ciel de lui-même, le jour de l’Ascension, sa Mère y est enlevée ou assumée. Le peintre a voulu concrétiser cela en représentant la Vierge portée par quatre anges. Tous les visages sont tournés vers le haut, la Vierge contemplant la gloire cachée de Dieu, et les anges regardant à la fois l’Assumpta et le Ciel où ils la conduisent.

Transmettre – Juillet 2025

Chaque mois, au long de l’année liturgique, nous vous proposons une reproduction d’une œuvre d’art qui invite à la méditation, à la prière et enrichit le sens de la liturgie célébrée durant la période.

Cette image est affichée à l’église de Theux dans la chapelle du Saint-Sacrement.

Abbé Marcel Villers

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Transmettre, c’est partager ce qu’on a soi-même reçu. « Nous transmettons, écrit Régis Debray, pour que ce que nous vivons, croyons et pensons ne meure pas avec nous. »

Nous avons reçu la Bonne Nouvelle, notre devoir est de la passer aux suivants. Comme les apôtres, les évangélistes et nos ancêtres l’ont fait depuis deux mille ans.

Foin de nostalgie, regret et culpabilité face à nos enfants et petits-enfants qui ne partagent pas nos raisons de vivre.

L’avenir appartient à Dieu.

Intitulé « Paysage avec saint Matthieu et l’ange », ce tableau (dont nous reproduisons la scène centrale) est réalisé en 1640 par Nicolas Poussin (1594-1665), maître incontesté du baroque français.

Saint Matthieu est assis sur un rocher, au milieu des ruines de la Rome antique que l’on redécouvrait à l’époque de Poussin. Saint Matthieu a le regard fixé sur un ange, attribut traditionnel de l’évangéliste, qui désigne un livre ouvert. Ce livre qu’est l’évangile est le fruit de la révélation divine et de l’auteur humain qu’est Matthieu.

Le don de la lumière – Juin-juillet 2025

Chaque mois, au long de l’année liturgique, nous vous proposons une reproduction d’une œuvre d’art qui invite à la méditation, à la prière et enrichit le sens de la liturgie célébrée durant la période.

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Abbé Marcel Villers

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La lumière est source de vie.

Quel cadeau précieux Dieu nous a fait quand il a créé la lumière, le premier jour de la création. Et bien plus encore quand il nous a fait don de Jésus.

«En lui était la vie, et la vie était la lumière des hommes. La lumière brille dans les ténèbres, et les ténèbres ne l’ont pas arrêtée. Le Verbe était la vraie Lumière, qui éclaire tout homme en venant
dans le monde.» (Jn 1: 4-5, 9)

Les Aveugles de Jéricho, appelé aussi Le Christ guérissant les aveugles, est un tableau réalisé vers 1650 par Nicolas Poussin (1594-1665) pour le marchand lyonnais Bernardin Reynon.

La lumière, qui va être rendue aux aveugles, provient de la gauche, de telle sorte qu’elle éclaire directement le Christ, vêtu de blanc et de pourpre, emblèmes de sa divinité et de son autorité, puis les trois apôtres, vraisemblablement Jean, en rouge, Jacques, en jaune, et Pierre, en bleu, le trio portant ainsi les couleurs pures inaccessibles auparavant aux deux aveugles à genoux devant Jésus.

Les tuniques des aveugles, l’une blanche et l’autre bleu sombre, la couleur la plus proche du noir, symbolisent leur condition avant et après le miracle.

Les autres personnages, sans doute des villageois, sont vêtus de couleurs mélangées.

La Faim – Mai-juin 2025

Chaque mois, au long de l’année liturgique, nous vous proposons une reproduction d’une œuvre d’art qui invite à la méditation, à la prière et enrichit le sens de la liturgie célébrée durant la période.

Cette image est affichée à l’église de Theux dans la chapelle du Saint-Sacrement.

Abbé Marcel Villers

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Le pain qui satisfait nos besoins quotidiens, c’est d’abord la nourriture qui restaure nos forces.

Mais cela ne suffit pas à calmer notre faim. C’est que créé par Dieu et pour Dieu, ce dont l’homme a faim et qui peut le faire vivre en vérité, c’est d’éternité, d’absolu.

Jésus est le pain véritable, le pain essentiel, celui qui donne la vie, celui qui comble la faim de l’homme. « Si quelqu’un mange de ce pain, il vivra éternellement. »

Le tableau de Nicolas Poussin (1594-1665), peintre français du XVIIᵉ siècle, intitulé L’Institution de l’Eucharistie fait partie de la série des Sept Sacrements peinte entre 1636 et 1642.

Le Christ, debout, donne la communion aux apôtres. La main droite levée bénit le calice posé sur l’autel derrière le Christ. En présentant le pain et en consacrant la coupe, le Christ institue le sacrement de l’eucharistie. La scène est éclairée par une unique lampe à huile antique à deux flammes. Cet éclairage renforce le ton dramatique de la scène et accentue le mystère de l’eucharistie ; il s’agit aussi de la dernière nuit du Christ.