Je dis souvent aux jeunes couples : Émerveillez-vous l’un de l’autre toute votre vie comme au premier jour. Ne vous habituez jamais aux qualités de l’autre, nommez-les avec émerveillement, tous les jours, c’est ainsi que vous vous ferez exister mutuellement comme homme, femme, papa, maman, avec les qualités et les talents qui sont les vôtres. Ne soyez jamais avares de ces paroles qui rassurent, qui donnent confiance en soi, à l’image de ces bûches jetées dans la cheminée de peur que le feu de l’amour ne s’éteigne.
Oui, dites-vous souvent, mais il/elle sait bien que je l’apprécie, pas besoin de tout le temps le lui répéter ! C’est vrai, mais ce serait tellement mieux en le redisant deux fois plutôt que jamais ! En général, les critiques vont bon train sur nos lèvres, de véritables diarrhées verbales, tandis que les encouragements, la reconnaissance souffrent de constipation chronique. Ma foi, l’une et l’autre se soignent…
Extrait de l’article du Père Joël PRALONG, L’émerveillement, une thérapie !, in Feu et Lumière, juillet-août 2014, page 53.
Et si c’est vrai pour les (jeunes) couples, c’est sûrement vrai aussi pour chacun d’entre nous dans nos relations avec nos frères et sœurs… Temps de vacances, temps de réflexion… et temps de reprendre (le cas échéant) le chemin de l’émerveillement !
Belles et bonnes vacances !
