Chaque mois, au long de l’année liturgique, nous vous proposons une reproduction d’une œuvre d’art qui invite à la méditation, à la prière et enrichit le sens de la liturgie célébrée durant la période.
Cette image est affichée à l’église de Theux dans la chapelle du Saint-Sacrement.
Abbé Marcel Villers
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Lui, qui est le Fils, s’est fait petit pour être pris dans les bras
d’une maman, pour être soigné et allaité. Aujourd’hui encore, Il vient en tous ceux qui ont besoin des mêmes soins, en chaque sœur et frère que nous rencontrons ayant besoin d’attention, d’écoute, de tendresse.
Confions-lui cette nouvelle année jubilaire, confions-lui nos demandes, nos préoccupations, nos souffrances, nos joies et tout ce que nous portons dans nos cœurs.
Marie est maman, elle est mère ! Confions-lui le monde entier, pour que l’espérance renaisse, pour que la paix germe enfin pour tous les peuples de la terre.
(Pape François, 1er janvier 2025)
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La Sainte Famille,
peinture à l’huile réalisée en 1641-1642
par Nicolas Poussin (1594-1665)
Venant de Rome, il est alors à Paris où il obtient de nombreuses commandes et le brevet de premier peintre ordinaire du roi. Les querelles et jalousies de ses confrères le poussent à rentrer en Italie en novembre 1642. La Sainte Famille nous livre un moment de tendresse et d’intimité.
À l’avant-plan, Marie vêtue des couleurs traditionnelles bleue et rouge (de l’incarnation). La mère a pris son enfant sur les genoux, le berce et joue avec lui ; les deux se sourient. À l’arrière-plan, presque à l’extérieur, Joseph est assis à la fenêtre, pensif, le regard détourné.
Séparé de la mère et de l’enfant par un grand voile jaune, il est à distance de ce duo dont il médite encore et toujours le mystère, celui de l’identité et de l’origine de cet enfant.
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