Ce dimanche 13 juillet, joie ! Notre nouveau curé, l’abbé Jean-Marc Ista, a célébré sa première messe dominicale en l’église de Theux !
Monsieur Jacques César (qui aime accueillir et remercier !) a prononcé quelques mots à l’ouverture de la célébration, au nom du Conseil de Fabrique et au nom de toute la communauté paroissiale, pour souhaiter la bienvenue à l’abbé Ista.
Sous les photos, vous trouverez le résumé de l’homélie prononcée par notre curé, qui nous a commenté la parabole du Semeur, l’évangile du jour, lu par Jacques Delcour, quelques minutes auparavant.
Bienvenue, cher Monsieur le Curé, et bon apostolat parmi nous !
Voici le résumé de l’homélie de l’abbé Ista : Le semeur
Il y a quelques jours, l’oncle d’un des jeunes Israéliens assassinés récemment n’a pas été surpris d’être appelé au téléphone par le maire de Jérusalem : celui-ci voulait le mettre en communication avec quelqu’un. Cette personne était le père du jeune palestinien tué quelque temps après son neveu. Et c’est ainsi que les deux hommes ont pu prendre le temps d’échanger des condoléances.
Ceci est l’exemple d’une parole qui ne fait pas la Une des médias mais qui change sans doute quelque chose jusque dans l’humilité de son expression.
Ce dimanche, Jésus lui-même nous entraîne à écouter une parole humble et vraie au travers de la parabole du semeur. Celle-ci fonctionne comme une pub : c’est à la fin que se trouve le message essentiel ! Quoiqu’il arrive, la vie, comme la semence est faite pour produire du fruit et du fruit en abondance !
La bonne nouvelle est que Jésus nous convoque ainsi à la confiance et à l’émerveillement !
La légèreté de cette démarche n’est pas innocente car elle nous conduit à l’espérance. Comme Paul le rappelle avec ses mots dans sa lettre aux Romains, la volonté du Créateur est de nous confier un lieu de rencontre inachevé. Lieu où le mal a surgi par accident. Si Dieu fait œuvre de salut en Jésus, il poursuit aussi en lui l’accomplissement d’un immense projet : celui de la révélation de ses enfants !
Ainsi, nous sommes bien l’objet de toutes les attentions de l’amour de Dieu.
Cette grâce ou ces grâces, il s’agit pour nous de les recevoir et d’y participer de manière active.
Dieu a sans cesse besoin de nos « oui » : oui à sa présence, oui à notre propre existence, oui à l’amour du prochain. Le royaume de Dieu se donne dans toutes les dimensions de notre vie ! Enfants de Dieu, nous sommes héritiers et donc responsables de ce bien.
Responsables pour notre part. La parabole le laisse entendre ainsi que la suite de l’évangile. Etre disciple du Christ est vouloir collaborer à la croissance de la vie de Dieu en nous et autour de nous. Conscients de nos limites –les différentes terres- nous n’avons pas à nous décourager et à désespérer. La bonne terre en nous, si petite soit-elle, portera du fruit au centuple… pour autant que nous en prenions soin.
Confiance et émerveillement. Le semeur est le Christ et sa parole est agissante. Elle ne peut qu’être fertile et productive car elle vient du Père comme nous l’a rappelé la première lecture !
Cette semaine, prenons le temps de nous émerveiller des petites choses : les rencontres, les tâches ménagères ou autres et pourquoi pas le cadeau d’ouvrir un simple robinet et de voir l’eau couler ?
Ainsi nous entrerons davantage en confiance avec le Seigneur au creux de nos vies et nos histoires diverses. Ainsi, nous nous préparerons à accueillir la foi et l’espérance lorsqu’il nous faudra compter sur l’amour de Dieu et sa force aux heures où notre terre se fera aride et inculte en apparence.
C’est lorsqu’il fait beau qu’il faut goûter à la lumière pour continuer de croire en elle, dans l’obscurité et les orages de la vie !
Abbé Jean-Marc Ista
En savoir plus sur Saint-Jean-Baptiste en la Fenêtre de Theux
Abonnez-vous pour recevoir les derniers articles par e-mail.
Bienvenue à Jean-Marc Ista et je lui souhaite avec tous nos paroissiens un fécond apostolat. Est-ce un hasard que sa première prédication porte sur le Semeur ? Comme Jésus, il est appelé à semer la Parole avec la confiance du paysan qui sait qu’elle produira du fruit. Quand ? C’est une autre affaire. Ici comme ailleurs, le terrain sera parfois dur et le semeur en souffrira. Mais alors, Jean-Marc, souviens-toi que tu es avant tout un semeur ; le fruit et la moisson, c’est l’oeuvre d’un Autre, et cela se passe dans les cœurs, peu visible donc. Mais l’apôtre, n’est-il pas celui qui voit l’invisible ?