Veillée de prière d’Avent, le 8 décembre à 20h à Theux

Veillée d'Avent 2015 - Affiche Web

L’hospitalité.
Comment accueillir Celui qui a dressé sa tente parmi nous ?

Veillée d’Avent préparée et animée
par l’abbé Gilbert Muytjens et de nombreux paroissiens,

le mardi 8 décembre à 20h
à l’église de Theux.

En ce jour où nous fêtons l’Immaculée Conception
et l’ouverture de l’Année Sainte de la Miséricorde,
vivons ensemble ce magnifique temps
de l’Espérance et de la Miséricorde en lien avec Marie,
qui a pleinement répondu au projet que Dieu avait pour elle !

 

Pdf de l’afficheVeillée d’Avent 2015 – Affiche Web


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2 commentaires sur « Veillée de prière d’Avent, le 8 décembre à 20h à Theux »

  1. En faisant, pour SDE, un petit compte-rendu de la veillée d’Avent, je me suis dit que ce serait peut-être intéressant de livrer à la réflexion de tous les paroissiens le contenu de notre témoignage (à Michel, Marie-Claire et moi) sur l’accueil des réfugiés au camping de Polleur. Le voici donc :
    Laisserons-nous à nos journées un peu d’espace à l’étranger ?
    Ils sont arrivés à Polleur après un long chemin parsemé d’embuches et de dangers. Ils ont fuit la guerre et la terreur. Ils ont souvent tout perdu ou abandonné à contrecœur au pays : parents et amis, mais aussi maison, travail et même entreprises. Ils sont blessés au plus profond d’eux-mêmes tout en restant dignes. Ils n’ont plus rien, mais nous accueillent eux-mêmes au camping avec un grand sourire.
    « Ouf – disent-ils – enfin hors de danger ». Pour nous, bénévoles, ce n’est pas le moment de nous poser trop de questions philosophiques ou politiques… ils sont là et méritent d’être accueillis dignement, avec humanité.

    Laisserons-nous à nos paroles un peu de mots pour l’étranger ?
    Les besoins primaires sautent vite aux yeux : vêtements, nourriture, produits d’hygiène et suivi médical pour ces gens qui ont passé des semaines sur les routes…. Ensuite, dans la durée, il faut aussi penser à une vie épanouissante : des jeux et des vélos pour les enfants, des cours de français et des bricolages, un concert, une sortie au théâtre, une séance de cirque… Des volontaires viennent avec plein de chouettes idées pour « créer » avec les enfants et les ados. Mais les adultes ne sont pas les derniers à participer ; quelle joie d’ailleurs pour eux de renverser les rôles un soir où nous sommes devenus les élèves d’un cours d’arabe donné par ces professeurs improvisés, fiers de nous apprendre leur langue !

    Laisserons-nous à notre table un peu de place à l’étranger ?
    Dans le quotidien, nous ressentons vite le plaisir pour eux de nous accueillir dans leur caravane pour boire le thé ou le café chez eux, ou même partager des mets simples préparés comme chez eux ou les cigarettes qu’ils vous ont roulées et qu’ils veulent vous allumer. L’hospitalité, l’accueil, ce n’est pas seulement donner, c’est aussi recevoir ce que l’autre peut et veut nous offrir. Quel délicat équilibre dans la relation : donner mais aussi recevoir, écouter mais aussi parler, aider mais aussi être aidé.

    Laisserons-nous à nos églises un peu d’espace à l’étranger ?
    Nous n’avons jamais pensé à accueillir des musulmans, mais des hommes comme nous, des frères… Eux aussi nous ont accueillis comme des frères, sans aborder le domaine de nos religions ou de nos convictions laïques…
    Nous sommes allés à la rencontre les uns des autres et nous sommes trouvés autour de simples valeurs humaines communes : la soif de paix, le respect de l’autre, la solidarité et le partage.

    Laisserons-nous à notre fête un pas de danse à l’étranger ?
    Par delà leurs souffrances passées et de leurs inquiétudes quant à l’avenir, nous avons réussi à chanter, danser, faire la fête avec eux, y compris la fête de leur départ alors que c’était un déchirement…
    Nous étions près de cinquante à penser « faire le bien », être charitables, assister, donner de notre temps, de notre savoir, de notre imagination et de notre énergie pour leur rendre foi en un avenir heureux, mais beaucoup d’entre nous ont été surpris de se faire des amis qu’ils n’attendaient pas…
    Nous avions accueillis des étrangers, nous avons dit au revoir à Youssouf et Samaa, les deux Rami, Hassan et Bassam, Ayham et Yaman, Ahmed et Zineb, Ibtidal et Fadel, Zahra, les nombreux Ali et Mohamed, Rochin et Jamaa, Laïth, Baba et Mama de Djibouti, Mimosa et Sergio, Ségui et Stesi, Aylan et Flora, Marco et Klaudia, et tant d’autres qui nous étaient devenus très proches…

    L’hospitalité ne serait-elle pas aussi un cadeau du ciel ?

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