SOURCES
Dans cette rubrique, il est question de sources, celles qui nous font vivre, celles qui donnent sens à notre action, celles qui contribuent à construire notre identité. Aujourd’hui comme hier, nous avons besoin de boire à ces sources pour vivre et donner sens à notre engagement. Méditons en ce temps d’Avent sur le mystère de l’Incarnation.
Abandon à Dieu
« La condition sociale de Jésus.
En premier lieu, il exerce le métier d’artisan ou de charpentier.
Il s’agit de personnes vivant du travail manuel.
N’étant pas propriétaires de terres,
ils sont considérés comme inférieurs aux paysans.
Lorsque le petit Jésus est présenté au Temple par Jésus et Marie,
ses parents offrent une paire de tourterelles ou de colombes
qui, selon les prescriptions du Lévitique,
était l’offrande des pauvres.
Un épisode évangélique assez significatif (Mc 2, 23-28)
nous raconte comment Jésus, avec ses disciples,
cueille des épis pour se nourrir en traversant un champ,
et cela, glaner dans les champs,
n’était permis qu’aux pauvres.
Jésus lui-même dit à son sujet :
« Les renards ont des tanières
et les oiseaux du ciel ont des nids ;
le Fils de l’homme n’a pas où reposer la tête. » (Mt 8, 20)
Il est, en effet, un maître itinérant
dont la pauvreté et la précarité
sont le signe de son lien avec le Père,
et qui sont exigées aussi de ceux qui veulent
le suivre sur le chemin du disciple,
précisément pour que le renoncement
aux biens, aux richesses et aux sécurités de ce monde
devienne un signe visible
de l’abandon à Dieu et à sa providence. »
Léon XIV, Dilexi te, 4 octobre 2025, n° 20.
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