SOURCES : 157. CONFIANCE

SOURCES

Dans cette rubrique, il est question de sources, celles qui nous font vivre, celles qui donnent sens à notre action, celles qui contribuent à construire notre identité. Aujourd’hui comme hier, nous avons besoin de boire à ces sources pour vivre et donner sens à notre engagement. Nous vous proposons la lecture de quelques textes de sainte Thérèse de Lisieux dont nous célébrons le centenaire de la canonisation.

Confiance

L’expérience que Thérèse fait de l’absence de Dieu se transforme
en une expérience de Dieu
qui dépasse de loin le Dieu des contes de fées.
C’est un Dieu dont l’amour est si grand
que, de son point de vue humain limité,
il semble ne pas se distinguer de la nuit du néant.

Elle écrit :
« Votre amour m’a prévenue dès mon enfance,
il a grandi avec moi,
et maintenant c’est un abîme
dont je ne puis sonder la profondeur. »

Thérèse doit croire en l’abîme,
doit l’accueillir
comme étant l’infinité de l’amour de Dieu
et non comme l’absence annihilante de Dieu.

Elle doit faire cela contre tout évidence,
contre tout sentiment.
Elle doit s’abandonner
à l’amour d’un Dieu
qu’elle ne peut ni voir ni sentir.

« C’est l’abandon seul qui me guide,
je n’ai point d’autre boussole ! »

Thérèse de Lisieux, Histoire d’une âme, 1897

SAINTE THÉRÈSE DE L’ENFANT JÉSUS (1873-1897) entre au Carmel de Lisieux à quinze ans, le 9 avril 1888. Elle découvre peu à peu sa « petite voie » d’abandon et de confiance audacieuse. La petite Thérèse est Docteur de l’Eglise, patronne des missions et co-patronne de la France. Elle a été canonisée par Pie XI en 1925.