C’est bien l’opinion de l’abbé Marcel Villers (qu’il n’est pas seul à partager !) dans son commentaire d’une fresque de Giotto, dont une représentation est présente, en ce mois de septembre, dans l’église des Saints-Hermès-et-Alexandre de Theux…
Le pape Innocent III (de 1198 à 1216) voit en songe le petit pauvre François soutenir l’église du Latran –cathédrale de Rome et siège de la papauté à l’époque– sur le point de s’écrouler.
Mais que représentait le Pauvre d’Assise pour être capable de redresser l’Église ? Rien d’autre que pauvreté, humilité, mais aussi détermination et vigueur que le saint manifeste.
Et nous, que représentons-nous aujourd’hui comme force et puissance ? Pourtant, c’est à chacun et chacune de nous, conscient de sa pauvreté et de sa faiblesse, qu’il est demandé de soutenir et faire vivre l’Église.
Seigneur, nous te confions notre Église, nos paroisses, nos frères et sœurs, en ce début de nouvelle année pastorale !
Le Frère général des Franciscains (entre 1296 et 1304) appela Giotto à Assise pour peindre la vie de saint François dans la nouvelle basilique. Au travers de ses fresques, Giotto affirma son style. La vie du saint est illustrée par 28 scènes tirées des vies et légendes composées à l’époque.