CLÉS POUR LIRE LUC : 10. UN RÉCIT ORIENTÉ

Clés pour lire l’évangile de Luc

Dans cette série hebdomadaire, nous voulons fournir des clés pour ouvrir et apprécier le texte de l’évangile de Luc. Cette semaine, Lc 1,1-4 ; 4,14-21 du 3ème dimanche du temps ordinaire.

Composer un récit des événements
Afin que tu te rendes bien compte de la solidité des enseignements entendus (Lc 1,4)

Luc se présente comme un historien : il se réfère à ses prédécesseurs, il recherche avec précision des informations, se soucie des témoins oculaires et compose son récit avec ordre. Mais ses sources sont essentiellement ecclésiales, l’histoire qu’il écrit est une histoire sainte dont l’acteur premier est Dieu, son objectif est catéchétique.

Le destinataire du livre de Luc est appelé « Théophile » qui peut désigner un illustre converti d’origine païenne (son nom est grec), mais aussi chacun des « amis de Dieu » (traduction de théophile). La formule « enseignements entendus » résume le processus de transmission que nous nommons la catéchèse. Voilà qui éclaire le but de Luc : persuader son lecteur de la « solidité » de la catéchèse reçue.

Ce prologue de Luc précise bien le statut de ce genre particulier d’écrits que sont les évangiles. Des œuvres littéraires et donc reflets de la personnalité d’un auteur comme de sa théologie dont l’objectif est plus catéchétique qu’historique au sens contemporain.

Qui est Luc ?
« Luc est l’auteur, non seulement d’un évangile, mais des Actes des Apôtres : les deux tomes d’un grand ouvrage, unique parmi les auteurs du Nouveau Testament. Luc est aussi un personnage unique parmi tous ces Juifs devenus chrétiens : seul Grec, seul païen d’origine.
Né à Antioche, converti sans doute par saint Paul, qui l’appelle « le médecin bien-aimé » (Col 4,14), son « collaborateur » (Phm 24). Il accompagne l’Apôtre dans ses voyages (2 Tm 4,11 ; 2 Co 8,18). Grec de Syrie, il écrit le meilleur grec de tout le Nouveau Testament. Converti, et peut-être proche du judaïsme avant de rencontrer Paul, il est nourri de la Septante (traduction grecque de l’Ancien Testament) qu’il cite souvent dans son évangile. » (Sœur Jeanne d’Arc, Luc, 1986, p. VII-X)

Abbé Marcel Villers

Partageons la Flamme de la Paix !

Ce dimanche 10 décembre 2023, la Flamme de la Paix est arrivée à Eupen, venant d’Essen (Allemagne). Même si, cette année, la Flamme n’a pas pu être allumée à Bethléem par les scouts autrichiens, en raison de la guerre Israël-Hamas, la lumière de 2022 a été solennellement partagée lors d’une célébration œcuménique à laquelle participait notamment notre évêque, Mgr Jean-Pierre Delville.

Chez nous, c’est grâce à Carine, présente à Eupen, que nous pouvons en disposer… pour la partager autour de nous (et faire grandir la paix en nous-même et entre nous).

Deux possibilités s’offrent à vous pour emporter la Flamme :

  • dès ce samedi 16 décembre à l’église de Becco (et jusqu’au 26 décembre inclus) : la Flamme se trouve dans l’église (ouverte tous les jours), à gauche quand vous entrez. Allumez une bougie avec couvercle métallique, emportez-la et diffusez-la autour de vous !
  • le dimanche 24 décembre à 17h30, lors de la Veillée de Noël à l’église de Theux.

Avec ou sans la Flamme, la prière de saint Jean-Paul II est encore et toujours à réciter et à méditer, hélas :

Entends ma voix, Seigneur,
car c’est celle des victimes de toutes les guerres
et de toutes les violences entre les individus et les peuples…

Entends ma voix,
car c’est celle de tous les enfants qui souffrent
et qui souffriront tant que les gens mettront
leur confiance dans les armes et la guerre…

Entends ma voix,
quand je te prie d’insuffler dans le cœur de tous les humains
la sagesse de la paix, la force de la justice et la joie de l’amitié…

Entends ma voix,
car je te parle pour les multitudes qui,
dans tous les pays et en tous les temps,
ne veulent pas la guerre et sont prêtes à parcourir la route de la paix…

Entends ma voix
et donne-nous la force de savoir répondre toujours à la haine par l’amour,
à l’injustice par un total engagement pour la justice, à la misère par le partage…

Entends ma voix, ô Dieu,
et accorde au monde (spécialement au Moyen-Orient) ta paix éternelle.

Amen.

Lumière d’une Paix dont nous avons tant besoin !

Depuis presque 20 ans, les Scouts et Guides d’Autriche se rendent en délégation à Bethléem pour recueillir la flamme qui brûle dans la grotte de la Nativité.

Ils la ramènent ensuite à Vienne où elle est transmise à des délégations venant de toute l’Europe, et même des États-Unis. Ces représentants partagent eux aussi la flamme autour d’eux. Bien sûr, cette initiative hautement symbolique se veut un geste de Paix à travers la rencontre, le partage, la solidarité…

La lumière arrivera à Eupen le 17 décembre pour ensuite être partagée dans tout notre diocèse.

La partagerons-nous à notre tour ? Que nous disposions, ou non, de cette lumière, la Paix, elle, nous sommes toujours invités à la nourrir et à la partager !

Sources : Cathobel et SDJ Liège

La Lumière pour la Paix est arrivée !

Lumière pour la Paix

La Lumière de Bethléem est née à l’initiative de la télévision autrichienne, il y a plus de 20 ans. Chaque année désormais, au mois de novembre, une lumière est allumée dans la grotte de la Nativité par un jeune Autrichien. Celui-ci la ramène à la cathédrale de Vienne, où les mouvements scouts et guides du monde entier viennent la chercher.

Ces représentants partagent eux aussi la Flamme autour d’eux. Bien sûr, cette initiative hautement symbolique se veut un geste de Paix à travers la rencontre, le partage, la solidarité.

Conserver une flamme allumée durant un trajet c’est toute une aventure, une solidarité, une responsabilité, mille précautions, mille attentions, et tant de mots partagés durant le voyage, tant d’espérance, …

La chaîne de lumière ainsi formée n’est pas uniquement un symbole de Paix, elle démontre qu’il est possible, au-delà des frontières, au-delà de la haine, de l’égoïsme, du matérialisme, d’encourager une rencontre de l’autre -différent de race, de langue, de religion, de culture, …

Cette lumière est arrivée à Eupen ce dimanche 13 décembre.

Une délégation theutoise était présente pour recueillir cette flamme et la transmettre à toutes les personnes désireuses de la diffuser à leur tour.

Les nombreux participants, réunis à l’ancien couvent du Garnstock situé entre Eupen et Baelen, ont assisté à la célébration œcuménique dont l’édition 2015 porte sur le thème Ouvrir la porte de la miséricorde.

Quelle joie d’accueillir cette lumière !

Le samedi 19 décembre,
elle sera transmise lors de la messe KT à 17h30 à l’église de Theux :
venez la chercher, pour la diffuser, vous aussi !

Essayez de laisser ce monde un peu meilleur que nous ne l’avez trouvé ; laissez-vous interpeller par l’obscurité de certaines situations vécues dans le monde ou près de chez vous ; réfléchissez au sens de cette lumière qui se transmet depuis Bethléem. Découvrez comment, vous, personnellement, vous pouvez être porteur de lumière et de paix, avoir la volonté de faire un petit pas… d’exprimer des souhaits, de prier en ce sens, de repartir avec un peu plus de lumière… (J. D.-L.)