Notre agenda ressemble-t-il à celui de Jésus ?

LapinBleu5TOB

Tel était le thème de l’homélie de notre curé, l’abbé Jean-Marc Ista :
devant le récit que saint Marc nous fait d’une journée ordinaire de Jésus,
comment évaluons-nous notre propre emploi du temps ?

Voici le texte de son homélie,
suivi de quelques photos de cette belle célébration en Unité pastorale,
à Theux, le dimanche 8 février dernier (5ème du Temps ordinaire, année B)

D’une certaine façon, le récit de saint Marc de ce dimanche (1,29-39) nous donne un bref aperçu de l’agenda de Jésus à Capharnaüm au début de sa vie publique.

Marc insiste sur trois temps forts : Jésus passe en faisant le bien ; Jésus prie ; Jésus sort pour s’ouvrir aux autres.

Comparons son agenda avec le nôtre et voyons si notre emploi du temps est semblable au sien.

Jésus passe en faisant le bien. En visite dans la maison de Simon, il guérit sa belle-mère qui était malade et, par après, en fin de journée, on lui amène tous les malades et ceux qui étaient possédés par un esprit mauvais. Et Il les guérissait.

Prenons notre agenda. Sommes-nous soucieux du bonheur de nos frères ? Que faisons-nous pour qu’ils soient heureux, corps et âme ? Il y a tant de blessés, de déprimés, de malades de toutes sortes sur notre route. Les voyons-nous d’abord ? Notre annonce de la Bonne Nouvelle est-elle une parole creuse ou bien s’appuie-t-elle sur des gestes concrets à l’égard des plus déshérités ?

Nous pouvons aussi nous poser la question de pourquoi nous avons tant de difficulté à donner priorité aux autres ? Par égoïsme ? Parce que tellement nous étions avides de reconnaissance, notre service nous a déçus et épuisés ? L’Évangile nous montre la belle-mère de Pierre relevée de sa fièvre et allant au service de Jésus et des disciples. Marc indique qu’elle sert non comme une esclave mais en authentique diaconesse. Elle sert légèrement dans un libre échange. Là est son secret. Les faits parlent pour elle : elle a d’abord accepté de recevoir. Sa fièvre la rendait impure, surtout un jour de Sabbat. Néanmoins, elle a laissé Jésus s’approcher -pire la toucher- pour prendre soin d’elle !

Et nous, comment nous laissons-nous faire ? Avons-nous la simplicité de lâcher prise et de laisser Jésus s’approcher et prendre soin de nous ? Lire la suite « Notre agenda ressemble-t-il à celui de Jésus ? »

Avec Bartimée, crions de plus belle vers Jésus!

AveugleBartiméePersonnellement, je trouve ces journées tellement enrichissantes au niveau de la foi, de la rencontre avec le Seigneur, que je souhaite que d’autres puissent les découvrir à leur tour…

Voici ce que nous dit une de nos paroissiennes à propos des journées de récollection au Foyer de Charité. Elle nous informe donc de la prochaine journée, le 19 juin, sur le thème de Bartimée, cet aveugle qui, apprenant que c’était Jésus qui passait, se mit à crier pour qu’il le guérisse!

Peut-être avons-nous, nous aussi, besoin de guérison? Ce qui est sûr, c’est qu’une rencontre avec Jésus est une belle occasion de mettre notre cœur au large…

Lors de ces journées, il y a deux enseignements par le Père Jean-Marc de Terwangne (que vous connaissez certainement, car il vient régulièrement célébrer dans notre UP), des temps de recueillement, d’adoration, de confession.

Chacun apporte son pique-nique, le potage est servi.

Informations pratiques: le jeudi 19 juin de 9 à 15h au Foyer de Charité de Spa-Nivezé, rue Peltzer de Clermont. 087/79.30.90 – foyerspa@gmx.net et www.foyerspa.be

Voici le texte de l’évangile de Marc (10, 46-52) qui raconte la guérison de Bartimée: 

Tandis que Jésus sortait de Jéricho avec ses disciples et une foule nombreuse, un mendiant aveugle, Bartimée, le fils de Timée, était assis au bord de la route.

Apprenant que c’était Jésus de Nazareth, il se mit à crier: Jésus, fils de David, aie pitié de moi! Beaucoup de gens l’interpellaient vivement pour le faire taire, mais il criait de plus belle: Fils de David, aie pitié de moi!

Jésus s’arrête et dit: Appelez-le. On appelle donc l’aveugle, et on lui dit: Confiance, lève-toi; il t’appelle. L’aveugle jeta son manteau, bondit et courut vers Jésus.

Jésus lui dit: Que veux-tu que je fasse pour toi? — Rabbouni, que je voie. Et Jésus lui dit: Va, ta foi t’a sauvé. Aussitôt l’homme se mit à voir, et il suivait Jésus sur la route.

Foyer Spa PF