Nous remercions chaleureusement M. l’abbé Yvon Bellefroid qui nous transmet une très nourrissante sélection de citations du pape François, notamment extraites de son exhortation apostolique Evangelii gaudium, que nous avons souvent citée dans ce blog.
Vous trouverez ce florilège sous deux formes: dans cet article et en document joint Florilège de citations du pape François (pour que vous puissiez plus facilement l’imprimer et l’emporter sur la plage, dans les bois ou à la montagne!)
Lecture de vacances :
Florilège de citations du pape François
Par définition, c’est une « sélection » – forcément subjective – de quelques citations du pape François (reprises par Yvon Bellefroid)
- Marcher : notre vie est une marche, et quand nous nous arrêtons, cela ne va plus. Édifier l’Église : on parle de pierres, mais des pierres vivantes… Car si nous ne confessons pas Jésus Christ, cela ne va pas. Nous deviendrons une ONG humanitaire, mais non une Église.
- La vocation de « garder » ne nous concerne pas seulement nous, les chrétiens, elle concerne tout le monde. C’est le fait de « garder » la création tout entière, d’avoir du respect pour toute créature de Dieu et pour l’environnement dans lequel nous vivons. C’est le fait de garder les gens, d’avoir soin de tous.
… Avec le temps aussi les enfants deviennent gardiens des parents.
- Sortir d’une manière de vivre sa foi, lasse et routinière. Dieu est sorti de lui-même pour venir au milieu de nous.
Nous ne devons pas nous contenter de rester dans l‘enclos des 99 brebis, nous devons « sortir », chercher avec Lui la brebis égarée, la plus éloignée.
- Dieu est toujours fidèle avec nous. Être ressuscités avec le Christ nous conduit à rechercher davantage les choses de Dieu. Être chrétien ne se réduit pas à suivre des commandements, mais veut dire être en Jésus, penser comme Lui, agir comme Lui, aimer comme Lui.
- Il y a des saints tous les jours, des saints « cachés », une sorte de « classe moyenne des saints » dont nous pouvons faire partie…
Prêcher l’Évangile et, si c‘était nécessaire, aussi par les Paroles. Mais prêcher par la vie : le témoignage.
- Je pense à ceux -pas seulement les jeunes- qui sont au chômage à cause d‘une conception purement économique de la société, qui recherche le profit égoïste, sans tenir compte des paramètres de la justice sociale.
Je désire encourager tous les efforts pour donner un nouvel élan à l’emploi : cela signifie se préoccuper de la dignité de la personne. Il y a aussi ce que nous pourrions appeler le « travail esclave », le travail qui rend esclave.
C’est la personne qui est au service du travail, tandis que le travail doit offrir un service aux personnes pour qu’elles aient une dignité.
- Le Seigneur veut que nous allions toujours plus de l’avant, plus de l’avant, plus de l‘avant… Que nous évitions de nous réfugier dans une vie tranquille ou dans des structures caduques.
Il existe des chrétiens de salon, non ?
Aujourd’hui, nous pouvons demander à l’Esprit-Saint qu‘il nous donne cette faveur apostolique à nous tous, la grâce d’aller de l’avant vers les périphéries existentielles.
L’Église a tellement besoin de cela !
- Mais, Père, il n’est pas catholique ! Il ne peut faire le bien ! Tout au contraire, il peut le faire, il doit le faire. Parce que ce commandement est en lui.
- Pouvoir tuer au nom de Dieu est tout simplement une injure à Dieu. Dire et penser que l’on puisse tuer au nom de Dieu est une injure ! Le Seigneur nous a tous sauvés par le sang du Christ ; tous : pas seulement les catholiques. Tous ! Mon Père, même les athées ? – Oui, eux aussi, tous !
Et ce commandement de faire tous le bien est, en réalité, une belle voie vers la Paix !
Si nous faisons le bien autour de nous et pour les autres, en faisant le bien, nous construisons petit à petit, lentement, la culture de la rencontre… Se rencontrer en faisant le bien…
- Le manque de vigilance rend le pasteur tiède; il le fait devenir distrait, oublieux et même intolérant.
Il le séduit avec la perspective de la carrière, la flatterie de l’argent et les compromis avec l’esprit du monde. Il le transforme en un fonctionnaire, un clerc d‘état préoccupé par lui-même.
- Ce qui prime, ce qui domine, ce sont les dynamiques d’une économie et d’une finance sans éthique. Ce qui commande aujourd’hui, ce n’est pas l‘homme, c‘est l’argent.
Et Dieu notre Père a donné le devoir de garder la terre et non pas l’argent…
- Toute théorie ou action économique et politique doit s’efforcer d’assurer à chaque habitant de la planète les ressources minimales pour vivre dans la dignité et la liberté, avec la possibilité de subvenir aux besoins d‘une famille, de louer Dieu et de développer ses propres capacités humaines. C’est le principal. Sans cette vision, toute activité économique serait dénuée de sens (15 juin 2014, au Premier ministre anglais, David Cameron).
- Dans la tâche délicate de mener l‘enquête pour les nominations épiscopales, soyez attentifs à ce que les candidats soient des pasteurs proches des gens : c’est le premier critère. Des pasteurs proches des gens.
C‘est un grand théologien… c’est une grosse tête… ? Qu‘il aille à l’université où il fera beaucoup de bien.
Des pasteurs : nous en avons besoin. Doux, patients, miséricordieux, aimant la simplicité. Qu’ils n’aient pas une psychologie de « princes ». Soyez attentifs à ce qu’ils ne soient pas ambitieux, qu’ils ne recherchent pas l‘épiscopat.
- Unis dans la différence : il n’y a pas d’autre manière catholique de s’unir. S’unir dans la différence. Voilà la route de Jésus.
- La vérité aujourd’hui est souvent réduite à une authenticité subjective de chacun, valable seulement pour la vie individuelle. Une vérité commune nous fait peur, parce que nous l’identifions avec l’imposition intransigeante des totalitarismes.
Mais si la vérité est la vérité de l’amour, si c’est la vérité qui s‘entrouvre dans la rencontre personnelle avec l’Autre et avec les autres, ce n’est pas une vérité qui s’impose avec violence, ce n’est pas une vérité qui écrase l’individu.
- Je suis bon chrétien : tous les dimanches, de 11h à midi, je vais à la messe, et je fais ceci, et je fais cela… comme si c’était une collection… La vie chrétienne n’est pas un collage ! On ne peut pas être chrétien à temps partiel ! Ca ne va pas !
Dans la vie chrétienne, comme dans la vie de l’Église, il existe des structures anciennes, des structures caduques : il est nécessaire de les renouveler. L’Évangile nous enseigne cela : la liberté pour trouver toujours la nouveauté de l’Évangile en nous, dans notre vie, mais aussi dans les structures.
- Soyez toujours des hommes et des femmes de prière. Sans un rapport constant avec Dieu, la mission devient un métier… Regardons Jésus : à la veille de chaque décision ou événement important, il se recueillait dans une prière intense et prolongée.
- La culture du bien-être nous amène à penser à nous-mêmes, nous rend insensibles aux autres, nous fait vivre dans des bulles… Illusion du provisoire, qui porte à l’indifférence aux autres et même à la mondialisation de l’indifférence ! Nous sommes habitués à la souffrance de l’autre, cela ne nous regarde pas, ce n’est pas notre affaire ! Nous sommes une société qui a oublié l’expérience des pleurs, du « souffrir avec » : la mondialisation de l’indifférence nous a ôté la capacité de pleurer !
- Une prière qui ne conduit pas à l’action concrète envers son frère pauvre, malade, ayant besoin d’aide, le frère en difficulté, est une prière stérile et incomplète. On risque de se servir soi-même et non pas Dieu, présent dans notre frère dans le besoin.
- Jésus n’a pas tenu ses disciples attachés à Lui comme une mère-poule avec ses poussins, Il les a envoyés !
Nous ne pouvons pas rester enfermés dans la paroisse, dans nos communautés, dans nos institutions quand tant de personnes attendent l’Évangile.
Ce n’est pas seulement ouvrir la porte pour accueillir, mais sortir par la porte pour chercher et rencontrer. Nous ne devons pas avoir peur de sortir.
- Entre l’indifférence égoïste et la protestation violente, il y a une option toujours possible: le dialogue.
L’unique façon de grandir pour une personne, une famille, une société, l’unique manière, pour faire progresser la vie des peuples est la culture de la rencontre. Une culture où tous ont quelque chose de bon à donner et tous peuvent recevoir quelque chose de bon en échange.
- L’Évangile est pour tous et non pour quelques-uns. Il n’y a pas de frontière, il n’y a pas de limite. Jésus nous envoie à tous. Il est pour tout le monde.
Porter l’Évangile, c’est porter la force de Dieu pour arracher et démolir le mal et la violence, pour détruire et abattre les barrières de l‘égoïsme, de l’intolérance et de la haine. Pour édifier un monde nouveau.
Les citations qui suivent sont extraites de
La joie de l’Évangile, exhortation apostolique
du pape François (24 novembre 2013)
- La société technique a pu multiplier les occasions de plaisir, mais elle a bien du mal à sécréter la joie. La vie augmente quand elle est donnée et elle s’affaiblit dans l’isolement et l’aisance.
- Je ne crois pas non plus qu’on doive attendre du magistère papal une parole définitive ou complète sur toutes les questions qui concernent l‘Église et le monde. En ce sens, je sens la nécessité de progresser dans une « décentralisation » salutaire.
- La joie de l’Évangile est pour tout le peuple, personne ne peut en être exclu. Cela suppose que l’Église soit en contact avec les familles et avec la vie du peuple et ne devienne pas une structure prolixe séparée des gens, ni un groupe d’élus qui se regardent eux-mêmes.
- La pastorale exige d’abandonner le confortable critère pastoral du On a toujours fait ainsi… J’invite chacun à être audacieux et créatif. La prédication morale chrétienne n’est pas une éthique stoïcienne, elle est plus qu’une ascèse, elle n’est pas une simple philosophie pratique ni un catalogue de péchés et d’erreurs.
- L’Église est une Église aux portes ouvertes. Parfois, c’est être comme le père du fils prodigue, qui laisse les portes ouvertes pour qu’il puisse entrer sans difficulté quand il reviendra.
Même les portes des sacrements ne devraient pas se refermer pour n’importe quelle raison. L‘Eucharistie n’est pas un prix destiné aux parfaits, mais un aliment et remède pour les faibles. L’Église n’est pas une douane, elle est la maison paternelle où il y a de la place pour chacun avec sa vie difficile.
- De même que le commandement de « ne pas tuer » pose une limite claire pour assurer la valeur de la vie humaine, aujourd’hui, nous devons dire « non » à une économie de l’exclusion et de la disparité sociale. Une telle économie tue. Il n’est pas possible que le fait qu’une personne âgée réduite à vivre dans la rue meure de froid ne soit pas une nouvelle, tandis que la baisse de deux points en bourse en soit une ! Voilà l’exclusion. Nous avons mis en route la culture du « déchet ». Les exclus ne sont pas des « exploités », mais des déchets, « des restes ». On a développé une mondialisation de l‘indifférence.
- Nous acceptons paisiblement la prédominance de l’argent sur nous et sur nos sociétés. C’est la négation du primat de l’être humain ! Le fétichisme de l’argent réduit l’être humain à un seul de ses besoins : la consommation. L’argent doit servir et non pas gouverner.
- Tant que ne s’éliminent pas l’exclusion sociale et la disparité sociale, dans la société et entre les divers peuples, il sera impossible d’éradiquer la violence… une violence que la course aux armements ne résout ni ne résoudra jamais. Comme si nous ne savions pas que les armes et la répression violente, au lieu d’apporter des solutions, créent des conflits nouveaux et pires.
- Nous vivons dans une société de l’information qui nous sature sans discernement de données, toutes au même niveau, et qui finit par nous conduire à une terrible superficialité au moment d’aborder les questions morales.
- Notre douleur et notre honte pour les péchés de certains des membres de l’Église, et aussi pour les nôtres, ne doivent pas faire oublier tous les chrétiens qui donnent leur vie par amour : soigner et mourir en paix; accompagner les personnes devenues esclaves de différentes dépendances; éducation des enfants et des jeunes; soin des personnes âgées abandonnées, etc.
- Notre foi est appelée à voir que l’eau peut être transformée en vin et à découvrir le grain qui grandit au milieu de l’ivraie.
- Certains font confiance uniquement à leurs propres forces et se sentent supérieurs aux autres parce qu’ils observent des normes déterminées ou parce qu’ils sont inébranlablement fidèles à un certain style catholique justement propre au passé : c‘est une présumée sécurité doctrinale ou disciplinaire qui donne lieu à un élitisme narcissique et autoritaire. De cette façon, la vie de l’Église se transforme en une pièce de musée ou devient la propriété d’un petit nombre.
- Que Dieu nous protège d’une Église mondaine sous des drapés spirituels et pastoraux !
- Les laïcs sont simplement l’immense majorité du peuple de Dieu. À leur service, il y a une minorité : les ministres ordonnés.
L’Église reconnaît l’apport indispensable de la femme à la société par sa sensibilité, son intuition et certaines capacités propres qui appartiennent habituellement plus aux femmes qu’aux hommes. Mais il faut encore élargir les espaces pour une présence féminine plus incisive dans l’Église.
- Les revendications des droits légitimes des femmes, à partir de la ferme conviction que les hommes et les femmes ont la même dignité, posent à l’Église des questions profondes qui la défient et que l’on ne peut éluder superficiellement.
Le sacerdoce réservé aux hommes comme signe du Christ Époux qui se livre dans l’Eucharistie, est une question qui ne se discute pas, mais peut devenir un motif de conflit particulier si on identifie trop la puissance sacramentelle avec le pouvoir. Dans l’Église, les fonctions ne justifient aucune supériorité des uns sur les autres (Jean-Paul II, Mulieris dignitatem, 1988}. De fait, une femme, Marie, est plus importante que les évêques.
- Les personnes âgées apportent la mémoire et la sagesse de l’expérience, qui invitent à ne pas répéter de façon stupide les mêmes erreurs que dans le passé. Les jeunes nous appellent à réveiller et à faire grandir l’espérance, parce qu‘ils portent en eux les nouvelles tendances de l’humanité et nous ouvrent à l’avenir, de sorte que nous ne restions pas ancrés dans la nostalgie des structures et des habitudes qui ne sont plus porteuses de vie dans le monde actuel.
- Il n’est pas indispensable d’imposer une forme culturelle particulière, aussi belle et antique qu’elle soit, avec la proposition de l’Évangile. Parfois, dans l’Église, nous tombons dans une sacralisation vaniteuse de notre propre culture, avec laquelle nous pouvons manifester plus de fanatisme qu’une authentique ferveur évangélisatrice. Car la foi ne peut être enfermée dans les limites de la compréhension et de l’expression d’une culture particulière.
- Les fidèles donnent beaucoup d‘importance à l’homélie; et ceux-ci, comme les ministres ordonnés eux-mêmes, souffrent souvent, les uns d’écouter, les autres de prêcher.
- L’Église est mère et elle prêche au peuple comme une mère parle à son enfant, sachant que l’enfant a confiance que tout ce qu’elle lui enseigne sera pour son bien parce qu‘il se sait aimé. Un dialogue est beaucoup plus que la communication d’une vérité..
- L’homélie :
* doit être un langage que les destinataires comprennent, pour ne pas parler dans le vide;
* doit être un langage positif : il ne dit pas tant ce qu’il ne faut pas faire, mais il propose plutôt ce que nous pouvons faire mieux;
* n’est pas prioritairement ni exclusivement une formation doctrinale;
* elle rappelle ce commandement nouveau qui est le premier, le plus grand, celui qui nous identifie le mieux comme disciples : Voici quel est mon commandement : vous aimer les uns les autres comme je vous ai aimés.
* qu’elle exprime l’amour de Dieu, qu’elle n’impose pas la vérité, qu’elle fasse appel à la liberté, qu’elle ne se réduise pas à quelques doctrines parfois plus philosophiques qu’évangéliques;
* l’Évangile nous propose de corriger et d’aider à grandir… sans émettre de jugement sur la responsabilité ni sur la culpabilité.
- La Parole de Dieu enseigne que, dans le frère, on trouve le prolongement de l’Incarnation pour chacun de nous : Dans la mesure où vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l‘avez fait (Mt 25, 40). Ce texte exprime la priorité absolue de « la sortie de soi vers le frère ». Ceci suppose que nous soyons dociles et attentifs à écouter le cri du pauvre et à le secourir. Dans ce cadre, on comprend la demande de Jésus à ses disciples : Donnez-leur vous-mêmes à manger… (Mc 6, 37).
- Nous sommes scandalisés par le fait de savoir qu’il existe de la nourriture suffisamment pour tous, et que la faim est due à la mauvaise distribution des biens et des revenus.
- Les plans d’assistance qui font face à certaines urgences devraient être considérés seulement comme provisoires. Tant que ne seront pas résolus radicalement les problèmes des pauvres, en renonçant à l’autonomie absolue des marchés et de la spéculation financière, et en attaquant les causes structurelles de la disparité sociale, les problèmes du monde ne seront pas résolus, ni, en définitive, aucun problème.
La disparité sociale est la racine des maux de la société.
Je prie le Seigneur qu’il nous offre davantage d’hommes politiques qui aient vraiment à cœur la société, le peuple, la vie des pauvres !
- Doublement pauvres sont les femmes qui souffrent des situations d’exclusion, de maltraitance et de violence parce que, souvent, elles se trouvent avec les plus faibles possibilités de défendre leurs droits.
- Parmi ces faibles, il y a aussi les enfants à naître, qui sont les plus vulnérables et innocents de tous. Cette défense de la vie à naître est intimement liée à la défense de tous les droits humains. Elle suppose la conviction qu’un être humain est toujours sacré et inviolable, dans n’importe quelle situation et en toute phase de son développement. On ne doit pas s’attendre à ce que l’Église change de position sur cette question. Je veux être tout à fait honnête à cet égard. Cette question n’est pas sujette à des prétendues réformes ou à des « modernisations ». Ce n’est pas un progrès de prétendre résoudre les problèmes en éliminant une vie humaine. Mais il est vrai aussi que nous avons peu fait pour accompagner comme il convient les femmes qui se trouvent dans des situations très dures, où l’avortement se présente à elles comme une solution rapide à leur profonde angoisse. Qui ne peut pas comprendre ces situations si douloureuses ?
- Le conflit ne peut être ignoré ou dissimulé. Il doit être affronté. La diversité est belle quand elle accepte d’entrer constamment dans un processus de réconciliation.
- Étant donné la gravité du contre-témoignage de la division des chrétiens, la recherche d’un chemin d‘unité devient urgente. Les signes de division entre chrétiens, dans des pays qui sont brisés par la violence, ajoutent d’autres motifs de conflit de la part de ceux qui devraient être un actif ferment de paix. Le dialogue peut être une source d’enrichissement pour chacun.
- Un sain pluralisme qui, dans la vérité, respecte les différences et les valeurs comme telles, n’implique pas une privatisation des religions, avec la prétention de les réduire au silence, à l’obscurité de la conscience de chacun ou à la marginalité de l’enclos fermé des églises, synagogues ou mosquées.
- Ne disons pas qu’aujourd’hui c’est plus difficile : c’est différent.
- Le véritable missionnaire, qui ne cesse jamais d’être disciple, sait que Jésus marche avec lui, parle avec lui, respire avec lui, travaille avec lui.
- Fermer les yeux sur son prochain rend aveugle aussi devant Dieu (Deus Caritas, Benoît XVI).
- Sa (saint Paul) prière était remplie de personnes : En tout temps, dans toutes mes prières pour vous tous… je vous porte dans mon cœur (Ph 1, 4-7). Car la contemplation qui se fait sans les autres est un mensonge.
- Marie est celle qui sait transformer une grotte pour les animaux en maison de Jésus, avec de pauvres langes et une montagne de tendresse.
- Chaque fois que nous regardons Marie, nous voulons croire en la force révolutionnaire de la tendresse et de l’affection. En elle, nous voyons que l’humilité et la tendresse ne sont pas les vertus des faibles, mais des forts, qui n’ont pas besoin de maltraiter les autres pour se sentir importants.
Merci, cher Saint-Père !
Merci, cher Monsieur l’abbé Bellefroid !
P.S. Les mots en gras sont surlignés par la rédaction du blog, pas par M. l’abbé Bellefroid.
Superbe réalisation que ce florilège ! Merci à Yvon.
Bravo aussi à Anne-Elisabeth pour les reproductions du plafond de l’église de Theux en bandeau du blog
Abbé M. Villers
Merci Anne-Elisabeth pour cette agréable lecture . Date: Fri, 11 Jul 2014 15:25:29 +0000 To: francoisedecheneux@hotmail.com
Merci aux «nourriciers» de ce blog et de cet article. J’archive les textes pour les lire et m’en nourrir. Peut-être pas à la plage, dans les bois ou à la montagne mais, pourquoi pas, dans Semence d’Espérance. À l’occasion.
J’avais aussi remarqué le bandeau du blog. C’est vraiment beau. Cela pourrait être au départ d’une chronique pour notre bulletin. Je trouve que ces peintures ne sont pas mises en valeur si loin au dessus de nos têtes.