L’Angélus : invitation à prier pour les malades et les soignants !

À la suite de la suggestion d’un habitant de Hodbomont, que nous remercions, nous vous invitons à profiter de la sonnerie de l’Angélus (ou le Regina Caeli durant le temps pascal) dans nos différentes églises pour vous unir spécialement, par la pensée et/ou la prière, aux personnes qui souffrent en ce moment : malades, soignants, personnes isolées.

L’Angélus est sonné 3 fois par jour, avec des variantes selon le lieu pour les heures : 6 – 7 ou 8 heures * midi * 18 – 19 ou 20 heures.

Comme M. le Curé nous le rappelle, l’Angélus signifie, par le résumé des trois coups suivi de la volée, que le mystère de l’incarnation continue là où, comme Marie, toute personne de bonne volonté dit « oui » au projet de Dieu qui est de créer vie et communion dans toutes les situations et engagements humains.

Cette prière à distance de l’église trouve son origine au Moyen Âge pour associer les moines malades ou dans l’impossibilité de rejoindre l’office à temps à cause de leur travail en cours.


Comment réciter l’Angélus ? Voici la version française

(3 coups de cloche)

℣. L’ange du Seigneur apporta l’annonce à Marie,
. Et Elle conçut du Saint-Esprit

Je te salue Marie, comblée de grâce. Le Seigneur est avec toi.
Tu es bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de tes entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu, prie pour nous pauvres pécheurs,
maintenant et à l’heure de notre mort.

(3 coups de cloche)

℣. Voici la Servante du Seigneur,
. Qu’il me soit fait selon ta parole.

Je te salue Marie, comblée de grâce. Le Seigneur est avec toi.
Tu es bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de tes entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu, prie pour nous pauvres pécheurs,
maintenant et à l’heure de notre mort.

(3 coups de cloche)

℣. Et le Verbe s’est fait chair
. Et il a habité parmi nous.

Je te salue Marie, comblée de grâce. Le Seigneur est avec toi.
Tu es bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de tes entrailles, est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu, prie pour nous pauvres pécheurs,
maintenant et à l’heure de notre mort.

(Cloche(s) à la volée)

℣. Prie pour nous, sainte Mère de Dieu,
. Afin que nous soyons rendus dignes des promesses du Christ.

Prions.
Daigne, Seigneur, répandre ta grâce dans nos âmes,
afin qu’ayant connu, par la voix de l’Ange,
l’Incarnation de ton Fils Jésus Christ,
nous puissions parvenir, par sa Passion et par sa Croix,
à la gloire de sa Résurrection.


℣. et . et les caractères italiques et droits précisent comment réciter quand on est (au moins) deux.

P.S. Pour d’autres modèles (vouvoiement, en latin, dates spéciales), nous vous renvoyons à Wikipédia.


Comment réciter ou chanter le Regina Caeli (ou Coeli)
(du jour de Pâques au dimanche de la Trinité)

Reine du Ciel, réjouis-toi, alléluia
car le Seigneur que tu as porté, alléluia
est ressuscité comme Il l’a dit, alléluia
Reine du Ciel, prie Dieu pour nous, alléluia.

Reine du Ciel, réjouissez-vous, alléluia
car Celui que vous avez mérité de porter dans votre sein, alléluia
est ressuscité comme Il l’a dit, alléluia
Priez Dieu pour nous, alléluia.

V. Soyez dans la joie et l’allégresse, Vierge Marie, alléluia.
R. Parce que le Seigneur est vraiment ressuscité, alléluia.

Prions :

Dieu, qui, par la Résurrection de Votre Fils, notre Seigneur Jésus-Christ, avez bien voulu réjouir le monde, faites-nous parvenir, par la prière de la Vierge Marie, sa mère, aux joies de la vie éternelle. Par le Christ notre Seigneur. Amen.


En latin

Regina Cœli, laetare, alleluia:
quia quem meruisti portare, alleluia.
Resurrexit, sicut dixit, alleluia.
Ora pro nobis Deum, alleluia.

V. Gaude et laetare, Virgo Maria, alleluia.
R. Quia surrexit Dominus vere, alleluia.

Oremus

Deus, qui per resurrectionem Filii tui, Domini nostri Jesu Christi, mundum laetificare dignatus es: praesta, quaesumus, ut, per ejus Genitricem Virginem Mariam, perpetuae capiamus gaudia vitæ. Per eumdem Christum Dominum nostrum. Amen.

3 commentaires sur « L’Angélus : invitation à prier pour les malades et les soignants ! »

  1. Cela me rappelle mon enfance, fin des années 1950, quand nous étions acolytes de frère en frère. À cette époque où la sonnerie des cloches n’était pas encore électrifiée, le sacristain sonnait manuellement l’Angélus trois fois par jour en récitant la prière. Lorsque nous étions présents, il se réservait les battements et nous laissait la volée. Pour nous, le jeu était, quand la corde était au plus bas, de l’empoigner fermement pour s’élever vers le plafond, grâce à l’élan de la cloche. Nous étions aux anges. Au figuré comme au propre.

      1. Hélas, non ! À cette époque, on ne faisait guère autant de photos que maintenant. Nous n’avions pas de smart phones.

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