ART ET FOI : Saint THOMAS

THOMAS

Un des Douze Apôtres dont le nom araméen « toma’ » est traduit en grec par « Dydimos ». Ces termes signifient tous les deux : « jumeau ». Fêté le 21 décembre (sa mort) et le 3 juillet (transfert de ses reliques). Le calendrier de 1969 a placé la fête de saint Thomas au seul 3 juillet.
Patron des architectes, géomètres, maçons, tailleurs de pierre…

Attributs
Il porte le livre des Évangiles qu’il prêcha et l’équerre des architectes. Selon les Actes de Thomas (apocryphe du IIIe s.), « le roi indien Gonaphorus lui confia la construction d’un palais. Au lieu du palais promis, Thomas lui annonça qu’il a conçu pour lui un palais céleste et il distribua l’argent reçu aux pauvres. Le frère du roi en mourut de chagrin. Mais son âme au ciel vit un palais magnifique, celui qu’avait construit Thomas. » (Gérard BESSIERE, Histoire des saints, tome 1, 1986)

Thomas est mentionné par tous les évangiles et les Actes dans la liste des Apôtres. Seul l’évangile de Jean évoque trois scènes relatives à Thomas. La plus célèbre (Jn 20, 24-28) est celle de son incrédulité à propos de la résurrection qui lui vaut le terme d’incrédule de la part de Jésus, mais nous donne une belle profession de foi, devenue chère aux chrétiens : « Mon Seigneur et mon Dieu ». Lors du dernier repas, il demanda à Jésus le chemin pour aller au Père et obtint cette superbe réponse : « Je suis le chemin, la vérité et la vie. » (Jn 14, 2-6). Enfin, Thomas était encore intervenu pour encourager les autres apôtres à suivre Jésus vers Jérusalem : « Allons, nous aussi, et nous mourrons avec lui. » (Jn 11,16).

Le martyrologe romain écrit : « A Calamine, l’anniversaire du bienheureux Apôtre Thomas, qui prêcha l’Évangile aux Parthes, aux Mèdes, aux Perses, aux Hyrcaniens ; il pénétra ensuite dans l’Inde, instruisit le peuple de la religion chrétienne et mourut percé d’un coup de lance par ordre du roi. Ses restes, d’abord portés à Édesse, ont été depuis transférés à Ortone, dans les Abruzzes. »

« Les chrétiens de Malabar, en Inde, se rattachent à saint Thomas. Leur liturgie « syro-malabare », apparentée au rite chaldéen, est célébrée dans une langue syriaque. Près de Saint-Thomas de Mailapur, à proximité de Madras, on peut voir une croix avec une inscription du VIIe s. en ancien persan qui marquerait le lieu du martyre de Thomas. » (Gérard BESSIERE, Histoire des saints, tome 1, 1986)

Abbé Marcel Villers

Illustration : plafond de la nef de l’église de Theux (1630) ©KIK-IRPA Bruxelles

Laissez-nous un commentaire !

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.