Echo des célébrations de Noël dans nos paroisses

À Oneux, où une célébration a été organisée pour les enfants de l’école, le lundi 19 décembre, c’est un enfant de l’école qui a déposé Jésus dans la crèche de l’église ; le sapin a été décoré par les parents, grands-parents, Oneutois et les enfants de l’école.


À Theux, le samedi 24 décembre à 17h30, notre curé, l’abbé Jean-Marc Ista, célébrait dans une église comble, notamment à l’intention des familles -bien présentes !


À Becco, c’était le père Norbert Maréchal qui officiait, également à 17h30. L’église, éclairée presque exclusivement par des bougies pour la première partie de la messe, s’est illuminée avec le chant des anges, pendant la proclamation de l’évangile.

La crèche vivante a rassemblé une vingtaine de participants, sur les marches et au pied de l’autel, tandis que l’assemblée chantait de tout son cœur. Après l’évangile, le père Norbert a déposé l’enfant Jésus dans la crèche.

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Il n’est pas trop tard pour changer de vie et donner du fruit !

VigneronFiguier

Homélie de l’abbé Marcel Villers pour le 3ème dimanche de carême (Lc 13,1-9, Année C). Desnié et Theux 2016

Si vous ne vous convertissez pas, vous périrez tous. 

Ce rappel de Jésus résonne au mieux pendant le carême qui est justement le temps de la conversion. Au premier jour, en recevant les Cendres, il nous a été dit : Convertissez-vous. Car tu es poussière et tu retourneras en poussière.

Voilà qui pousse à nous interroger : quel est le sens de ma vie ? Qu’est-ce que j’en fais ?

Il n’est jamais trop tard pour répondre comme l’enseigne la parabole du vigneron.

Un propriétaire veut faire arracher un figuier qui ne donne rien. Le vigneron s’interpose. Bêchons la terre encore une fois. Peut-être donnera-t-il enfin du fruit. Notre vie est peut-être comme ce figuier sans utilité et sans fruit.

Mais il n’est pas trop tard pour changer de vie et donner enfin du fruit.

Se convertir, c’est voir ma vie, les autres, avec les yeux, le regard de Jésus.

Sur le logo dYeuxLogoMiséricordee l’année jubilaire, observez les visages des deux personnages, leurs yeux. Il y en a combien ?

Deux, trois ou quatre ? Il n’y a que trois yeux. L’œil droit du Christ se confond avec l’œil gauche de l’homme.

Autrement dit, chacun des deux voit avec l’œil de l’autre. Ainsi l’homme, chacun de nous, peut voir avec le regard du Christ.

Avec les yeux de Jésus, nous voyons les autres avec cette miséricordieuse bonté qui caractérise Jésus : miséricordieux comme le Père.

C’est alors nous qui devenons le secours, le porteur de nos frères blessés. Comme et avec le Christ, c’est à nous qu’il revient de porter nos frères sur nos épaules.

Concrètement, en cette année du Jubilé de la Miséricorde, le Pape nous propose la pratique des œuvres de miséricorde. Vous devez, en tous cas les plus anciens, en avoir appris la liste au catéchisme.

Il y en a de deux sortes, 7 de chaque.

Les œuvres de miséricorde corporelles : donner à manger aux affamés, donner à boire à ceux qui ont soif, vêtir ceux qui sont nus, accueillir les étrangers, assister les malades, visiter les prisonniers, ensevelir les morts.

Et les œuvres de miséricorde spirituelles : conseiller ceux qui sont dans le doute, enseigner les ignorants, avertir les pécheurs, consoler les affligés, pardonner les offenses, supporter patiemment les personnes ennuyeuses, prier Dieu pour les vivants et pour les morts.

Intéressons-nous aujourd’hui aux œuvres de miséricorde corporelles, qui sont, comme le dit le petit catéchisme, les actions charitables par lesquelles nous venons en aide à notre prochain dans ses nécessités corporelles. Concrètement : donner à manger à qui a faim et boire à qui a soif ; accueillir l’étranger et vêtir celui qui est nu ; visiter le malade et le prisonnier. En chacun, le Christ est présent. En eux, la chair de Jésus, écrit le Pape, devient de nouveau visible en tant que corps torturé, blessé, affamé, égaré… pour être reconnu par nous, touché et assisté avec soin.

En matière d’œuvres corporelles, chaque année, le carême de partage nous fournit des occasions. Cette année, il s’agit de soutenir les petits paysans de Madagascar pour qu’ils puissent vivre dignement du travail de la terre, éviter notamment les inondations qui détruisent les cultures. Dans la région centrale de la Grande Île, il nous est demandé de financer la construction de micro-barrages. Ils permettront l’irrigation contrôlée des champs, la culture du riz et l’élevage de poissons dans les rizières. Non seulement les poissons augmentent les récoltes grâce à la fertilisation naturelle, mais permettent de diversifier et enrichir la nourriture des familles.

J’avais faim et tu m’as donné à manger. Nos frères et sœurs malgaches sont loin, mais nous pouvons les aider en donnant à la collecte de carême de dimanche prochain ou par un virement.

Sachez que 6 poissons géniteurs pour démarrer une pisciculture coûtent 45€, soit 1€ par jour de carême, plus 5 à Pâques.

Souvenons-nous du figuier sans fruit de l’évangile de ce jour. C’est de notre vie dont on parle. Maître, laisse-le encore cette année, je vais bêcher autour et mettre du fumier. Peut-être donnera-t-il alors du fruit.

N’est-ce pas tout le sens du carême ? Il n’est jamais trop tard.

Un proverbe malgache nous encourage : Le passé appartient aux ancêtres, l’avenir appartient à Dieu, seul le présent t’appartient.

Rien n’est donc joué. Alors, qu’attendons-nous ?

Abbé Marcel Villers