Ce vendredi 12 juillet, la chapelle Sainte-Thérèse, route du Tonnelet à Spa, a connu une forte affluence ! En effet, après des travaux de rénovation menés par les courageuses personnes qui s’en occupent au quotidien (qui l’ont notamment repeinte), par les Œuvres paroissiales de Spa, ainsi que par un spécialiste des vitraux, à la demande de l’asbl propriétaire -les Œuvres du doyenné de Spa-, on peut dire que la chapelle connaît un nouveau départ !
Une trentaine de personnes étaient donc rassemblées, à l’abri du vent et de la pluie : Marie-Paule Forthomme a tout d’abord relaté les circonstances de la fondation de la chapelle en 1928, témoin de l’action de grâce pour les conséquences moins dramatiques qu’elles auraient pu l’être d’un accident de la route que vécut le bourgmestre de Spa d’alors, le baron Joseph de Crawhez, avec son épouse.
Ensuite, le doyen de l’Ardenne, l’abbé Vital Nlandu, a fait prier les litanies des saints, puis procédé à la bénédiction de la chapelle en rappelant que c’est à sainte Thérèse de Lisieux (sainte Thérèse de l’Enfant Jésus), canonisée en 1925, que les fondateurs avaient souhaité la consacrer.
Enfin, un fraternel verre de l’amitié s’est déroulé à quelques mètres de là, chez d’autres généreux bénévoles qui se sont engagés à entretenir les alentours de la chapelle.
Avec les fondateurs, avec tous ceux qui prennent soin de la chapelle et avec tous ceux qui y passent, remercions sainte Thérèse pour sa protection et son intercession !
Vous ne connaissez pas la chapelle ? Faites-y un arrêt lors de votre prochain passage sur la route du Tonnelet, en faisant bien attention, car les voitures roulent souvent (trop) vite…
P.S. Merci à Henri pour ses photos !
Vous avez appris, comme moi, que l’abbé Floribert Kaleng Kakez, curé de Spa, n’est pas revenu en Belgique le 5 septembre 2018, date prévue pour son retour de vacances en provenance de la République démocratique du Congo. Je me suis alors renseigné auprès des personnes qui le connaissent pour savoir si elles avaient des nouvelles à son sujet : mais personne n’avait reçu d’information. Le 13 septembre, nous avons commencé à nous inquiéter, tout en sachant que Floribert était habitué de revenir en retard de ses séjours en RDC. Le 20 septembre, personne n’avait encore reçu d’informations, ni par téléphone, ni par e-mail. On s’est inquiété fortement. Le 2 octobre, j’ai écrit un mail personnel à l’abbé Floribert, demandant des nouvelles de sa part et exprimant mon inquiétude ; mais je n’ai reçu aucune réponse. J’ai commencé une enquête auprès de l’ASBL Kabamb qui s’occupe de son village natal, Kabamb, au Katanga ; j’ai ensuite demandé à des prêtres katangais de se renseigner. La seule information recueillie est que l’abbé Floribert avait présidé une messe publique début septembre à Kolwezi. Le 7 octobre, j’ai appris par l’abbé Jacques Nawej, de Lubumbashi, que Floribert se trouvait la veille à Lubumbashi, en partance pour la Belgique via la Zambie, et qu’il avait promis de me parler à son retour. Depuis lors, aucune trace de Floribert n’est apparue, ni aucun signe de son retour.
Saint-Jean-Baptiste en la Fenêtre de Theux 