Une contribution de l’abbé Marcel Villers
à la réflexion menée dans notre UP de Theux
en vue du synode de 2023
Les signes des temps
« Mû par la foi par laquelle il se croit conduit par l’Esprit du Seigneur qui remplit l’univers, le peuple de Dieu s’efforce de discerner dans les événements, les exigences et les requêtes de notre temps, auxquels il participe avec les autres hommes, quels sont les signes véritables de la présence et du dessein de Dieu. » (Gaudium et spes, 11,1)
Il importe de discerner ces signes des temps dans notre environnement immédiat, à savoir dans notre Unité pastorale. Ce travail préalable doit être mené si nous voulons aboutir non à des incantations ou des rêves d’un avenir nécessairement radieux, mais au comment contribuer à une nouvelle étape dans la croissance d’une Église synodale en Terre de Franchimont.
Où en est-on actuellement ? Trois constats.
La pénurie des « vocations » est une réalité qui a un impact certain pour les paroisses du diocèse. En 2012, 72 UP (regroupant plus de 500 paroisses) sont confiées à 110 prêtres (curés et auxiliaires) dont une trentaine d’étrangers (africains et autres). Aujourd’hui, dix ans après, plus de la moitié des UP sont confiées à des curés d’origine étrangère. Est-ce ainsi qu’on construit une Église locale, enracinée dans son terroir et sa culture ?