Trois jardins plus un
Le jardin du commencement ou d’Eden
Conçu par Dieu pour accueillir une nouvelle espèce, l’homme, ce jardin est d’Éden, qui signifie « délices ». Délice de Dieu, sa créature y est comblée. Le bonheur de Dieu est le bonheur de l’homme.
Le jardin de la passion ou des Oliviers
Gethsémani n’est pas un jardin de plaisir aux fleurs et aux senteurs envoûtantes. C’est une oliveraie, le lieu de transformation où les olives sont pressées : c’est aussi le jardin de l’abandon.
Le jardin de la résurrection ou du tombeau neuf
Tout s’achève dans un jardin. « Tout près de l’endroit où Jésus avait été crucifié, il y avait un jardin et, dans ce jardin, un tombeau neuf où personne n’avait encore été mis » (Jn 19, 41).
Le jardin des morts ou le dortoir
Trois jardins entourent le destin de l’humanité : celui du Paradis, celui de l’Agonie et celui de la Résurrection. Ces trois jardins sont aussi ceux de chacune de nos vies. Le quatrième est le cimetière, ce dortoir où nous attendons le Christ jardinier qui nous appellera par notre nom comme Marie-Madeleine, le jour de Pâques.
Abbé Marcel Villers
P.S. Cet article est inspiré d’une publication de Marzena Devoud, sur le site Aleteia, le 20 novembre 2018.
P.S. 2 La photo qui illustre cet article est due au talent d’Elodie P. dont le blog Les petites joies de la vie londonienne fourmille de splendides photos… et de conseils ! Merci à Elodie de nous avoir autorisé à reproduire sa photo.