L’abbé Marcel Villers nous aide à entrer dans la démarche synodale proposée à TOUS dans l’Église, quel que soit le lien (plus ou moins fort) que nous entretenons avec elle.
Dans cet article et les sept qui suivront d’ici la mi-novembre environ, il nous présente le document préparatoire destiné à l’Église universelle et nous suggère quelques questions pour nous faire réfléchir à notre vie de chrétien en Église.
Pour continuer notre chemin synodal en novembre, un questionnaire nous sera proposé par l’équipe diocésaine de Liège, auquel nous serons invités à répondre de manière collective et/ou individuelle.
L’objectif de la démarche proposée tient dans la démarche elle-même. Synode est un terme grec qui signifie « marcher ensemble ». Le chemin de la synodalité est précisément celui que Dieu attend de l’Église du troisième millénaire [1]. Cet itinéraire, qui s’inscrit dans le sillage de l’ « aggiornamento » de l’Église proposé par le Concile Vatican II, est un don et un devoir : en cheminant ensemble et en réfléchissant ensemble sur le parcours accompli, l’Église pourra apprendre, de ce dont elle fera l’expérience, quels processus peuvent l’aider à vivre la communion, à réaliser la participation et à s’ouvrir à la mission. Notre « marche ensemble » est, de fait, ce qui réalise et manifeste le plus la nature de l’Église comme Peuple de Dieu pèlerin et missionnaire.
La communion nous renvoie à notre vécu relationnel et fraternel : comment vivons-nous l’attention mutuelle dans nos communautés ?
La participation nous renvoie à notre prise de responsabilités dans nos communautés : comment partageons-nous les responsabilités entre prêtres et laïcs, chacun dans le respect des compétences de l’autre ?
Enfin la mission nous renvoie à notre capacité de communiquer la foi : comment sommes-nous des témoins actifs de la foi chrétienne dans nos milieux de vie ?
[1] Pape François, Discours pour la Commémoration du 50ème anniversaire de l’institution du Synode des Évêques, 17 octobre 2015.
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