Premier enseignement du Père Jean-Marc de Terwangne
lors de la Journée de récollection à Oneux
le samedi 6 août 2016

L’essentiel, ce ne sont pas les enseignements, mais la prière, la rencontre, le cœur à cœur avec le Seigneur.
Nous pouvons prendre conscience de cette porte de la miséricorde, c’est-à-dire la porte du cœur de Dieu, cette porte qui est toujours ouverte. Sur le crucifix, nous voyons la porte du cœur de Dieu ouverte. Du côté du Christ ont jailli l’eau et le sang. Cette porte, est-elle aussi ouverte pour moi ? Est-ce que je mérite cette miséricorde ? Le cœur du Christ sur la croix est ouvert pour tous. A Florence, un tableau représente le Christ en croix. L’eau et le sang (la vie) coulent de son côté, le long du bois de la croix pour imprégner la terre. Cette eau, qui sort du cœur transpercé du Christ, vient infiltrer la terre. Nous sommes cette terre. Le cœur de Dieu ne se refermera jamais ; et il est ouvert pour tous donc aussi pour toi, pour moi.
Je voudrais mettre l’accent de la journée sous le signe de la joie, la joie de celui qui fait miséricorde, la joie de Dieu !
Luc 14, 7 : il y aura de la joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se convertit, plus que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n’ont pas besoin de conversion.
Il y a une joie dans le cœur de Dieu de répandre la miséricorde.
Les paraboles de la miséricorde au chapitre 15 de Saint Luc, TOB
Les paraboles nous aident à comprendre le regard que Dieu pose sur les pécheurs que nous sommes ; car elles nous font saisir quelque chose du royaume de Dieu, c’est-à-dire de ce qui se vit au cœur de Dieu en relation avec l’être humain, tout humain ! Toute la création fait partie de ce royaume de Dieu. Dans la prière eucharistique n°4, le prêtre dit : « dans ton royaume, où nous pourrons, avec la création tout entière enfin libérée du péché et de la mort, te glorifier »
Nous lisons ces paraboles sous l’angle de la joie de Dieu qui s’y dégage.
La parabole de la brebis retrouvée – Luc 15, 3-7
Le berger cherche la brebis égarée « jusqu’à ce qu’il l’ait retrouvée ». Cette expression est importante ; elle traduit le lien entre la porte qui ne se referme jamais et la recherche de Dieu pour l’Homme.

Quand il l’a retrouvée, il la charge tout joyeux sur ses épaules, ce qui nous montre le cœur de Dieu. Le Père (le berger) ne dit pas : « débrouille-toi sur le chemin que tu as pris ». Il prend la brebis sur ses épaules, pas comme un boulet, mais avec joie. Sur le logo de l’année de la miséricorde, Dieu porte, non pas une brebis, mais un homme sur ses épaules. Pécheur, moi aussi, je suis porté sur les épaules de Jésus. Le berger réunit ses amis et leur propose de se réjouir avec lui. La joie, c’est plus agréable avec d’autres. Le Seigneur se réjouit et va donner une mission à ses amis : se réjouir avec lui. Est-ce que je me réjouis, quand je vois un frère, une sœur qui s’ouvre au Seigneur ? Lire la suite « La miséricorde de Dieu : une porte ouverte sur une vie nouvelle (1) » →
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