2ème dimanche de Carême
L’épreuve
L’ange du Seigneur :
Parce que tu ne m’as pas refusé ton fils, ton unique, je sais que tu crains Dieu.
(Gn 22,12)
De la nuée, une voix : Celui-ci est mon fils bien-aimé, écoutez-le !
(Mc 9,7)
Isaac, Jésus, le fils bien-aimé, pourquoi doit-il mourir ? Aujourd’hui, notre monde est marqué par la croix. Nous vivons des jours tourmentés, la pandémie brise des vies et provoque maladies et dépressions. La croix, c’est celle de ces hommes et ces femmes qui souffrent à l’hôpital ou dans les maisons de repos. La croix, c’est celle, secrète et intime, que portent ceux d’entre nous qui connaissent rupture familiale, deuil d’un proche, maladie ou désespoir.
Dieu peut-il vouloir la mort de l’homme ? Telle est l’épreuve des disciples, d’Abraham, l’épreuve de la foi. La foi, c’est au-delà des apparences contraires, garder confiance car comme dit le psaume : Il en coûte au Seigneur de voir mourir les siens. Au sommet de la montagne, au bout de l’épreuve, au bout de la foi, il y a la lumière. Au bout du carême, Pâques.
Abbé Marcel Villers
Ce Carnet de Carême est disponible sous forme papier dans l’église de Theux
et téléchargeable ICI.
Illustration : Le sacrifice d’Isaac