Une nourriture qui demeure
Cinq grammes par semaine ! A sniffer ? Non à ingérer, soit l’équivalent d’une carte bancaire ! Cinq grammes de ? Cinq grammes de plastique. C’est la quantité hebdomadaire que certains d’entre nous peuvent déjà absorber selon leurs modes de vie et leur environnement ! Tout cela parce que notre activité a un impact inédit sur notre planète. Savez-vous que nos vêtements, constitués en majorité (à 90 %) de fibres plastiques de formes diverses, sont à l’origine d’un rejet annuel de micro-particules estimé par des études universitaires américaines à l’équivalent de 50 milliards de bouteilles en plastique ! Rejet qui se fait par les eaux usées de nos lessives ! Eh oui, même notre hygiène a un coût élevé pour la Terre et tous ses habitants !
Vous penserez peut-être : qu’est-ce qui lui prend de venir avec cela alors qu’il y a bien d’autres priorités à assumer autour de nous ? Parfois, hélas, chez nous ?! Je l’avais déjà évoqué plus avant : si ce mois de juillet avait été normal, il aurait été le mois des soldes, mois rempli d’achats de vêtements pour « se faire plaisir » le plus souvent. Malheureusement, ce sont les monticules de vêtements de toutes sortes cédés pour aider les sinistrés qui me ramènent à ce thème. Comme tout symbole, ces montagnes jouent dans deux sens. Celui, positif, de notre générosité et compassion spontanées, celui, plus sombre, de notre consumérisme exagéré. C’est surtout cet aspect m’a fait revenir au thème de l’habillement : qui dit hyper consommation dit envie, convoitise. Convoitise qui rime avec insatisfaction, inconscience et manque de reconnaissance. Voilà ce dont il est question en filigrane dans les Écritures de ce dimanche. Lire la suite « La chronique de notre Curé du 1er août 2021 »