Saint Jean-Marie Vianney, le « saint curé d’Ars » :
une vie sous le regard de Dieu
Né dans une famille de cultivateurs en 1786, Jean-Marie Vianney connaît une enfance marquée par la ferveur et l’amour de ses parents. Le contexte de la Révolution française va cependant influencer sa jeunesse : il fait sa première communion dans une grange, lors d’une messe clandestine, célébrée par un prêtre réfractaire. À l’âge de 17 ans, il choisit de répondre à l’appel de Dieu, mais son père s’oppose pendant deux ans à ce projet, car les bras manquent à la maison paternelle.
Ordonné prêtre en 1815, il est d’abord vicaire à Écully. En 1818, il est envoyé à Ars. Là, il réveille la foi de ses paroissiens par ses prédications mais surtout par sa prière et sa manière de vivre. Il se sent pauvre devant la mission à accomplir, mais il se laisse saisir par la miséricorde de Dieu. Très rapidement, sa réputation de confesseur lui attire de nombreux pèlerins venant chercher auprès de lui le pardon de Dieu et la paix du cœur. Assailli par bien des épreuves et des combats, il garde son cœur enraciné dans l’amour de Dieu et de ses frères ; son unique souci est le salut des âmes. Ses catéchismes et ses homélies parlent surtout de la bonté et de la miséricorde de Dieu.
Tout donné à Dieu, à ses paroissiens et aux pèlerins, il meurt le 4 août 1859. Canonisé en 1925, il sera proclamé en 1929 patron de tous les curés de l’univers.
Une prière affichée dans la « Chapelle du Cœur » (où se trouve le cœur du saint Curé) invite tous les pèlerins à prier pour les prêtres.