Année liturgique : Assomption de Marie

Solennité de l’Assomption de la Vierge Marie (15 août)

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Malgré la discrétion des Évangiles, les chrétiens ont rapidement voulu célébrer Marie et ses derniers moments, comme ils le faisaient pour honorer leurs saints. Une croyance se répand, celle de son « endormissement » – sa Dormition disent les orthodoxes – qui consiste en son élévation, corps et âme, au ciel par Dieu. « Assomption » ne vient pas du verbe latin « ascendere » (monter, s’élever), qui a donné « Ascension », mais de « assumere » (assumer, enlever). L’étymologie souligne l’initiative divine : Marie ne s’élève pas toute seule vers le ciel, c’est Dieu qui fait le choix de l’assumer, corps et âme, en la réunissant à son Fils.

« Aujourd’hui, la Vierge Marie, la Mère de Dieu, est élevée dans la gloire du ciel : parfaite image de l’Église à venir, aurore de l’Église triomphante, elle guide et soutient l’espérance de ton peuple encore en chemin. Tu as préservé de la dégradation du tombeau le corps qui avait porté ton propre Fils et mis au monde l’auteur de la vie. » (Préface de l’Assomption) Telle est notre foi proclamée de façon solennelle par le Pape Pie XII le 1er novembre 1950. (Constitution Munificentissimus Deus)

Historiquement, la fête de l’Assomption de Marie est beaucoup plus ancienne puisque célébrée déjà dans l’antiquité chrétienne. En effet, une fête liturgique de l’Assomption existe à Jérusalem dès le VIe siècle. Un décret de l’empereur byzantin Maurice (582-602) instaure la fête obligatoire de la Dormition de la Vierge Marie le 15 août. Cette date correspondrait à la dédicace d’une église à cette intention.

La fête est introduite en Occident sous l’influence du pape Théodose, au VIIe siècle, et prend le nom d’Assomption à partir du siècle suivant. Vers l’an 700, le pape Serge 1er institue à Rome une procession lors de la fête de l’Assomption. Enfin la fête de l’Assomption est citée sous ce nom en 813 par le Concile de Mayence (813) parmi les fêtes d’obligation.

Cette fête est donc alors installée en Gaule où elle est célébrée le 18 janvier. En 847, elle est dotée d’une vigile à Rome, ce qui signifie l’importance liturgique et spirituelle qui lui est ainsi accordée.

En 1638, le roi de France, Louis XIII, après la naissance de son fils, consacre son royaume à Marie et fait du 15 août une fête dans toute la France. Napoléon en fera sa fête patronale et un jour férié encore reconnu aujourd’hui en France depuis le concordat de 1801.

Dans l’église de Theux, une représentation de l’Assomption (en tête de l’article) est l’œuvre du peintre allemand Joannes Freesingher qui réalisa, en 1681, les peintures du plafond du chœur de cette église. Il s’agissait alors de répondre à la contestation des protestants au sujet de la dévotion à Marie.

Abbé Marcel Villers

 

 

 

Clés pour lire l’évangile de Luc. 40. Marie, sa mère

Clés pour lire l’évangile de Luc

Dans cette série, nous voulons fournir des clés pour ouvrir et apprécier le texte de l’évangile. Aujourd’hui, Lc 11, 27-28 de la fête de l’Assomption.

40. Marie, sa mère

Heureuse la mère qui t’a porté en elle et dont les seins t’ont nourri !
(Lc 11, 27)

Heureuse, bienheureuse, Marie, mère de Jésus ! « Bénie entre toutes les femmes et le fruit de tes entrailles est béni » (Lc 1, 42). Avec Elisabeth, nous reconnaissons en Marie celle qui porte le Sauveur. Elle est la mère de Jésus. Et y a-t-il plus profonde communion que celle qui unit la mère et son enfant ?

« Heureuse la mère qui t’a porté ! » (11,27). Et Jésus d’ajouter : « Heureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu et qui la gardent ! » (11, 28). Ce faisant, il parle de sa mère, modèle de foi et donc du vrai disciple : « Je suis la servante du Seigneur, que tout m’advienne selon ta parole » (1, 38).

Oui, avec Élisabeth, nous proclamons « Heureuse celle qui a cru à l’accomplissement des paroles qui lui furent dites de la part du Seigneur » (1, 45). Cette béatitude résonne pour elle comme pour nous.

Assomption

« Malgré la discrétion des Évangiles, les chrétiens ont rapidement voulu célébrer Marie et ses derniers moments, comme ils le faisaient pour honorer leurs saints. Une croyance se répand, celle de son « endormissement » – sa Dormition disent les orthodoxes – qui consiste en son élévation, corps et âme, au ciel par Dieu. « Assomption » ne vient pas du verbe latin « ascendere » (monter, s’élever), qui a donné « Ascension », mais d’« assumere » (assumer, enlever). L’étymologie souligne l’initiative divine : Marie ne s’élève pas toute seule vers le ciel, c’est Dieu qui fait le choix de l’« assumer », corps et âme, en la réunissant à son Fils » (Père Laurent de Villeroché, eudiste). En 1950, le pape Pie XII proclama le dogme de l’Assomption.

Abbé Marcel Villers

La fête de l’Assomption dans notre Unité pastorale

Horaires spéciaux pour la fête de l’Assomption

Lundi 14 août : pèlerinage et messe à Banneux

  • 18h : départ de la place de Becco, à pied (prévoyez de bonnes chaussures de marche !)
  • 20h : messe à la chapelle du Saint-Sacrement à Banneux

Mardi 15 août : messe en Unité pastorale à 10h à Juslenville (attention ! il n’y a pas de messe à Theux !). La répétition des chants pour cette célébration aura lieu à Juslenville (au Cercle Saint-Augustin) la veille, lundi 14 août à 20h.

Belle fête à toutes les Marie !

Du 13 au 15 août : horaire spécial des messes !

Assomption

L’horaire des célébrations de ce long WE de l’Assomption
est particulier, nous attirons donc votre attention !

♠♠♠ Samedi 13 août : pas de messe dominicale anticipée !

♠♠♠ Dimanche 14 août : messe en Unité pastorale à 10h, à Theux

♠♠♠ Dimanche 14 août : pèlerinage à Banneux et démarche jubilaire à l’occasion de l’Année Sainte de la Miséricorde

Logo de l'Année Sainte de la Miséricorde

  • à 17h : départ à pied de l’église de Becco
  • Vers 19h : arrivée des marcheurs (et des autres !) à Banneux
  • à 19h15 : démarche jubilaire (départ de la maison de Mariette) et passage de la Porte Sainte de la Miséricorde
  • à 20h : messe à la chapelle du Saint-Sacrement, aux intentions de tous les membres de notre Unité pastorale, vivants et défunts
  • Même si vous ne pouvez participer à la marche, soyez les bienvenus à Banneux !

♠♠♠ Lundi 15 août : fête de l’Assomption, messe en Unité pastorale à Juslenville à 10h; la collecte est destinée à soutenir les actions de Caritas Secours dans notre diocèse, soyons généreux !

Belle fête de l’Assomption à tous et à chacun !

P.S. Merci à Jean-François Kieffer pour son si joli dessin !