La chronique de notre Curé du 9 mai 2021

Comme je vous ai aimés

Il y a peu, quelqu’un me demandait comment cela se passait avec les messes avec inscriptions. Dans ma réponse, je disais que ce n’était pas trop mal mais qu’il avait fallu du temps à certains pour comprendre qu’ils pouvaient céder leur place de temps en temps pour permettre à d’autres de participer à une célébration. J’ai alors reçu la réaction suivante : « S’il fallait compter sur ceux qui vont à la messe pour faire attention aux autres, cela se saurait ! » Réaction péremptoire qui m’a surpris chez cette personne en général positive. En communication, je discerne que dans ce jugement, la personne pouvait sûrement faire référence à une expérience personnelle, sans doute désagréable mais je n’ai pas creusé. En fait, je ne voulais pas en arriver à défendre l’indéfendable. Certes, la majorité des pratiquants sont attentifs et bienveillants envers les autres. Mais jusqu’à quel point ?

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Notre Curé nous parle – 17 mai 2020

Un coup de froid sur la Fenêtre de Theux

En ces jours, il y a comme un coup de froid sur la Fenêtre de Theux : d’abord la période des saints de glace porte bien son nom cette année, et puis le dernier Conseil national de Sécurité n’a pipé grand mot sur le retour à la normale pour les célébrations… Ainsi nos églises ne sont pas près de se remplir de nos présences fidèles.

Pourtant il y a peut-être là comme un signe à travers nos églises vides ? Vides comme le tombeau au matin de Pâques ; vides comme le cénacle au jour de Pentecôte. C’est en tout cas le propos du texte de Tomas Halik, prêtre tchèque, qui circule en Église en ce moment. Je vous invite à mettre la main dessus et à lire ce propos interpellant. J’y reviendrai sans doute bientôt ici même…

Comme l’évoque le pape François, par ailleurs, le Christ se tient à la porte et il frappe… pour sortir ! Sortir des églises pour aller au monde, sur les routes de Galilée. Tiens, j’ai déjà évoqué cette dynamique il n’y a pas si longtemps. Oui, vous et moi sommes le Christ offert au creux de nos relations conditionnées avec parents et amis. Quand nos téléphones ont-ils autant chauffé ? Lorsque nous applaudissons, voire chantons avec nos voisins le soir, nous sommes la discrète lettre que Dieu adresse au monde… À l’inverse, lorsque qu’une personne assure un service indispensable et normalement banalisé, n’y a-t-il pas là comme un lavement des pieds ? Merci aux facteurs, livreurs, éboueurs, préposées de caisse,…  Et si Dieu, à l’avenir, amplifiait ce mouvement ? Lire la suite « Notre Curé nous parle – 17 mai 2020 »